
Le 22 janvier 2007, le 22 janvier 2018 cela fait 11 ans que des jeunes ont été assassinés lors d’une manifestation organisée par les syndicalistes qui réclamaient le changement. A l’occasion de cette onzième commémoration, le Forum National de la jeunesse de Société civile Guinéenne a fait une déclaration ce lundi à la maison de la presse, pour réclamer justice.
Dans cette déclaration le forum dénonce, le fait que ce dossier a été placé dans les oubliettes et surtout l’absence de justice et de reconnaissance des victimes.
Pour Dr Dansa Kourouma président du CNOSOG, l’Etat doit reconnaitre sa faute et réparer ne se reste que le préjudice moral. Quand on perd un être cher, on ne voit pas son corps, et qu’on ne parvient pas de se recueillir sur sa tombe il n’y a pas plus indigne que ça dans la vie.
«Notre combat est de remettre le dossier sur la table pour que le gouvernement actuel, prenne cette situation en main et que la justice accorde de l’intérêt à ces jeunes qui sont morts. Il n’y a pas des victimes plus importantes que d’autres. Il y a un silence total au niveau de la justice et on ne sait pas pourquoi ? C’est la raison pour la quelle on sort ce dossier pour le mettre sur la place publique pour que la justice commence à s’interroger sur ça», estime t-il.
Honorable Mouctar Diallo leader de la société civile à l’époque, rappelles les circonstances dans quelles ces jeunes ont été assassinés.
Selon lui, la marche du 22 janvier avait très bien passé sans violence jusqu’au point 08 novembre, où les militaires armés jusqu’aux dents ont ouvert le feu à bout portant sur des manifestants qui réclamaient du changement et de la démocratie.
Poursuivant, il soutient que: «c’est un moment triste et des souvenirs douloureux que nous ressentons, quand nous parlons du massacre du 22 janvier et février. On se focalise fondamentalement sur les 22 janvier vue l’ampleur exceptionnelle de l’hécatombe que nous avons enregistrée ce jour. Les militaires tiraient à bout portant sur des manifestants et qui poursuivaient d’autres jusque dans le cimetière Cameroun pour les assassiner», se souvient e le président de l’NFD.
Lamarana Diallo
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