
De nos jours, les écoles sont indexées pour être des centres d’exploitation, qu’elles soient des écoles d’enseignement général ou des foyers islamiques .
Réduction à un état de domestique commis aux menues tâches en périodes de cours, retour de la flagellation et des sévices corporelles rétrogrades.
Sur la question Hadja Aissatou Diouldé Diallo DPE de Labé est formelle et rappelle qe ces pratiques sont interdites du système éducatif actuel :
« ces pratiques sont des pratiques défiantes, c’est formellement interdit, la chicotte, les travaux de ménage, qu’on débauche des filles pour aller nettoyer chez la maitresse ou chez le directeur, des enfants qui envoient du bois, c’est formellement interdit…
Quand les enfants viennent à l’école c’est pour apprendre. »
Prédicateur sur les ondes de la radio Espace en ce mois de pénitence, Elhadj Sall s’est aussi aventuré sur le sujet de l’exploitation des juniors :
« il est absolument mieux d’aimer les enfants et de développer une relation d’affection et de tendresse avec eux, car s’ils ressentent amour plutôt qu peur ils apprennent et s’épanouissent mieux.
Exploiter les enfants est une malédiction car le prophète Mohamed lui même disait :
N’est pas des nôtres celui qui exploite les enfants, tout apprenant s’il est mu par la peur d’être rudoyé développe une réticence »
De nombreux enfants désertent les écoles et foyers islamiques de nos jours à cause de la maltraitance qu’on leur inflige.
En guise d’illustration, au moment de coucher ces lignes, se tient à Mamou le procès d’un religieux qui a abusé une de ses disciples mineure et de surcroit la cadette de son épouse.
Ousmane K. Tounkara