
SENACIP 2018: l’insalubrité au cœur des débats Matam-Matoto
Les activités dédiées à la Semaine Nationale citoyenneté et de la paix se poursuivent à Conakry. Ce samedi, 22 décembre2018, les problématiques de l’insalubrité étaient au centre des débats dans les communes dans les cinq communes de la capitale guinéenne.
Présent à cette rencontre, les élus locaux, les représentants des associations des jeunes et femmes intervenants dans l’assainissement se sont mobilisés pour échanger et envisager des pistes de solutions contre l’insalubrité dans la capitale Conakry.
Le maire de la commune de Matam Saidouba Sacko a soutenu que la célébration de la semaine du civisme requiert sans nul doute une préoccupation effective de chaque autorité ou citoyen.
Selon lui, c’est un engagement de chacun et de tous, pour une sensibilisation davantage autour des efforts du respect des symboles et la culture de sauvegarde des biens publics restent nécessaire en vue d’un maintien de vivre ensemble dans les conditions meilleures.
Dans cette même optique le Maire Sacko a lancé un appel aux citoyens avant de s’engager à soutenir tous les programmes visant à rendre la commune de Matam propre et saint: « Je lance un appel patriotique à l’endroit les citoyens pour des efforts de cultiver l’amour de vivre avec un cœur saint dans un environnement saint. Je voudrais vous rassurer de notre ferme volonté de soutenir, tous les programmes dans le cadre de la citoyenneté », a-t-il rassuré
De son côté l’administrateur général de l’ONG Balai citoyen, Sékou Koundouno a indiqué que c’est une rencontre capitale qui doit pousser tout un chacun à apporter sa partition. A cette même occasion,sa Cellule compte mettre tous les acteurs ensemble pour réfléchir,proposer des solutions. « Il nous revient après de transmettre les différentes recommandations à la collectivité de Matam et au Gouvernement guinéen ».
Arrivée à Matoto, Madame Binta Nabé, présidente de l’ONG, Coalition Nationale de Guinée pour les droits et la citoyenneté des femmes ( CONAG-DCF) , a estimé qu’ une synergie d’action est nécessaire pour mettre fin à l’insalubrité. « Il faut que le plan soit bien clair. Les vendeurs dans les rues, les familles, doivent être identifiés et être informés que le transfert d’ordures est à payer », a-t-elle lancé.
Zézé Enema Guilavogui pour Aminata.com
Tel: (+224) 622 34 45 42