
‘Les deux hommes s’étaient connus en 1997, chacun d’eux était collaborateur du satirique lynx et Abdoul Gadiry Diallo qui signait ces articles sous le sobriquet de Thierno Diallo pour préserver son appartenance à un service administratif a trouvé les mots pour convaincre son cadet d’intégrer l’OGDH.
<<Il m’avait dit>> se souvient ISD:
<<…un journaliste qui travaille conformément aux règles d’éthique et de déontologie est un militant des droits de l’homme.Il m’a démontré qu’on pouvait combiner les deux…>>
A l’annonce du décès brutal de l’homme, la question du remplacement valable à la tête de l’organisation ne manquera pas de faire jaser pense Idrissa Sampiring Diallo qui croit que la transmission telle qu’elle s’est passée au décès du doyen Thierno Madjou Sow n’a pas été la même pour des raisons de contexte.Chose qui inquiète Idrissa Sampiring Diallo:
<<… Inquiétant, d’autant plus qu’à l’international, ce n’est pas seulement le background qui compte, il y a aussi la finesse.
Dans les relations internationales, il y a ce qu’on appelle la diplomatie, à ce niveau, je crains qu’il y ait beaucoup plus de difficultés face à des dossiers comme ça.
Je sais que Thierno Diallo ne s’énervait pas quel que soit la situation, en tant que pédagogue, il trouvait toujours la formule appropriée pour faire passer le message de OGDH.
Ça je ne peux pas le cacher au sein de l’OGDH, je ne peux pas dire qu’il est irremplaçable mais il faut fouiner beaucoup pour trouver l’homme qu’il faut pour prendre la relève…>>
Abdoul Gadiry Diallo était natif de Volé,mais originaire de Satina dont il est de la famille Kalidouyanke et avait vu le jour en 1951.Il avait gravi toutes les marchés de l’ascenseur journalistique et du militantisme a souligné Idrissa Sampiring Diallo.
Ousmane K. Tounkara