
Labé: un citoyen porte plainte contre le syndicat et ce dernier promet de contre attaquer
Au plus fort de la grève visant à obliger le gouvernement à revenir sur sa décision unilatérale de hausser le prix du carburant de deux milles francs, certains impairs se font constater sur le terrain et qui n’honore pas les syndicats.
C’est le cas d’une sérieuse altercation ayant découlé sur une mêlée entre des gens se réclamant investis de prérogatives syndicales et un jeune commerçant dans la banlieue ouest de la ville de Labé, Safatou.
L’affaire a pris de l’ampleur et le dossier est pendant au Tribunal de première instance de Labé.
Le syndicat estime qu’un des pare brise de son ‘’véhicule’’ été soufflé par le commerçant Cellou Diallo qui balaie d’un revers de main ces accusations tout en retraçant le film de sa mésaventure :
« … Ma boutique était fermée et j’étais à la maison, à 15 heures quelqu’un m’a appelé qui voulait récupérer du ciment qu’il m’avait acheté je suis venu ouvrir ma boutique à cet effet alors les syndicalistes ont jailli pour m’intimer l’ordre de fermer j’étais entrain quand un véhicule de marque Renault bondé de personnes et une moto transportant deux jeunes sont arrivés et ils ont fait irruption dans mon magasin alors j’ai pris une pelle pour me défendre, leur nombre varie entre 20 et 25, c’est alors qu’il m’ont pris et battu comme un chien, les syndicalistes ont défoncé mes portes au motif de les emporter à leur siège, la population m’a secouru et a repris les portes pour les remonter, le groupe à la solde du syndicat a alors jeté des cailloux pour disperser la population et à nouveau ils ont défoncé les portes pour me trimballer dans un filet à bagages qu’ils ont jeté dans le coffre et ils m’ont emmené devant leurs responsables basés à Hoggo Mbouro, où ils m’ont copieusement bastonné… »
Le calvaire du jeune homme s’est poursuivi à la police communale où il a une nouvelle fois été battu avant d’être libéré et d’aller porter plainte à la sureté.
Chez les syndicalistes aussi Elhadj Lamine Sangaré secrétaire général de l’union syndicale CNTG veut aussi intenter un procès même s’il met les échauffourées au compte de la jeunesse des protagonistes.
Toutefois, si la grève vise un intérêt général, il est tout de même légitime de s’interroger sur les agressions que des ‘’émanations’’ des syndicats en grève infligent à des personnes et leurs biens est ce aussi de leurs prérogatives ?
Ce véhicule de marque Renault flanqué de motos et de jeunes surexcités qui menace quiconque n’épouse pas la cause est il autorisé à le faire au regard des textes ?
Aussi, les contrôleurs de taxi motos dans leurs manœuvres dissuasives lancées contre les acteurs de la profession ont crée un accident lundi au niveau du carrefour radar dans une folle poursuite contre un des leurs qui n’auraient pas observé le mot d’ordre, et ils ont failli récidiver mercredi à 15 heures.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com