
Thierno Aliou Diaby, c’est le nom de ce jeune retrouvé pendu dans sa cellule à la Maison Centrale de Conakry. Les circonstances de son décès sont floues. Ce nouveau cas de mort relance le débat sur la sécurité des détenus à la maison d’arrêt de Conakry. (https://www.mdconnected.ca/)
« C’est quand même suspect parce que le détenu est censé être en détention avec ses détenus. Comment expliquez qu’il s’est donné la mort si les conditions de détention sont respectées », a déclaré Frédéric Foromo Loua.
La victime écopait d’une peine de 20 ans pour avoir violé et assassiné sa petite amie. Le président de l’ONG Même Droit pour Tous, interpelle les autorités à plus de responsabilité.
« Il appartient aux autorités surtout à l’administration pénitentiaire de clarifier cette situation. Un détenu qui se donne la mort en prison alors qu’il est avec ses codétenus, cela doit être clarifié », a-t-il estimé.
Face à cette situation, le responsable de la communication du Ministère de la Justice explique les mesures envisagées pour faire face aux décès récurrents dans les prisons du pays.
« Nous avons appris le décès d’un détenu à la maison centrale de Conakry, aussitôt, nos services se sont mis en branle pour pouvoir mener toutes les enquêtes approfondies et je peux vous garantir que ces enquêtes feront l’objet d’une communication officielle de la part du ministère de la justice », a rassuré Sékou Keita, responsable de la communication du ministère de la justice.
Selon nos sources, Thierno Aliou Diaby aidait la cuisinière de la Maison Centrale qui, curieusement, avait été, elle aussi, retrouvée morte la semaine dernière dans cette prison. D’aucuns pensent que ce jeune aurait été témoin des circonstances dans lesquelles la cheffe cuisinière est décédée.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com