Situé au quartier Daka dans le secteur de Maléah le CFEL dispose de vastes hectares qu’avaient cédés les coutumiers pour intérêts public et d’une infrastructure à l’épreuve du temps.
Ce triste constat est dû au fait que le centre est un peu à l’assoupissement ces dernières années faute de moyens pour pérenniser les acquis.
Docteur Diouldé Sow responsable du centre bien voulu se confier à notre rédaction :
« le CFEL ce n’et plus comme par le passé parce qu’à la création dans les années 90 à 2000, il y avait quand même de l’ambiance, avec les projets, dès qu les projets quittent, il y a ralenti, tous les cadres de l’élevage que compte le pays exceptés les 300 qui sont engagés récemment sont passés par le centre pour une remise à niveau »
Pour renchérir, le docteur Souleymane Baldé responsable de la cellule ferme renchérit :
« nous sommes que deux ici présents vous savez que le CFEL est un centre qui doit bénéficier d’appui ou financement, c’est pour cela qu’il est au repos, c’st un service rattaché au niveau du ministère de l’élevage…Nous bénéficions de notre salaire… »
Pour l’heure, l’objectif des ‘’gardiens du temple’’ que nous avons rencontré est de relancer les séries de formation et pour ce aire plaident pour une implication de l’Etat et des partenaires car les formations nécessitent un certain budget.
Pour rappel, une partie des terres abritant le centre était au cœur d’un conflit domanial impliquant les coutumiers aux usagers.
Aussi le centre était indexé pour accueillir l’exposition du secteur d’élevage à l’occasion des journées de l’éleveur avant de se voir bouder au profit de l’enceinte de l’ENI/CFP de Kouroula, quartier administratif.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com