Alors qu’il y a dix ans encore les citoyens qui construisaient étaient obligés de payer les services d’un gardien pour la surveillance de l’infrastructure, de nos jours le prix locatif d’un bâtiment peut permettre à lui tout seul à son propriétaire de subvenir à ses besoins.
Au lendemain d’une visite que certains citoyens ont cru bon de rendre aux députés à Conakry notre rédaction a mis les citoyens de Labé face à cet état de fait.
Abdoulaye Diallo fustige :
« leur façon de hausser le loyer et anormal notre monnaie est difficile à obtenir et facile à utiliser exemple si moi j’occupe une maison le propriétaire peut venir un bon matin feindre qu’il a reçu des étrangers dans le seul dessein de me déloger »
Alpha Oumar Barry lui déplore que même devant les cadres de l’administration et les magistrats le droit n’est pas dit éclipsé qu’il est par l’argent, il réagit aussi sur l’habitude des propriétaires immobiliers de rompre les contrats de location sans respect d’un quelconque préavis et de façon fantaisiste et unilatérale.
L’un de nos interlocuteurs s’est même autorisée une comparaison entre la Guinée et certains pays de la sous région comme la Guinée Bissau, le Sénégal, la Gambie ou la Mauritanie.
La plus simple des chambres peut valoir 50000 francs le mois de nos jours à Labé et une chambre doublée d’une salle de séjour plus de 200000 francs.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com