Au cours d’un point de presse qu’il a animé ,le mercredi 8 novembre 2017, à Conakry. l’avocat Maître Salifou a dénoncé la détention illégale, arbitraire et injustifiée de son client Joachin Baba Millimouno.
Maître Salifou Béavogui, a rappelé, les facultés de son client » Joachim Baba Millimouno, est né le 26 juillet 1980 à Kindia, de Albert Fara et de Koumba Susanne Millimouno. Il a fait de brillantes études. Il est politologue communicant, commissaire à la Haute Autorité de la Communication (HAC). Depuis début octobre 2017, il est en détention arbitraire à la maison centrale de Conakry.
Par décret D 2015 OO34 PRG SGG, en date du 10 mars 2015, le président de la République de Guinée, Alpha Condé, sous proposition du président de l’Assemblée Nationale (AN), Claude Koly Kondiano, a investi de sa confiance à Joachin Baba Millimouno pour être commissaire à la HAC au titre du président de l’AN. Ce décret continue à produire ses effets. En raison de son engagement et de ses capacités intellectuelles, il fut désigner rapporteur général de cette institution ».
Poursuivant l’avocat du detenu maître Béa » Les commissaires n’avaient aucune visibilité sur la gestion des fonds alloués à la HAC, qui se révélerait à plus de six milliards (6.000.000.000gnf) par an. Mais aussi des difficultés que rencontrent les commissaires dans l’exercice de leur fonction. N’ayant pas de bons bureaux, de bonnes toilettes, d’appareils appropriés pour le fonctionnement de leur activité, 11 commissaires ont demandé une gestion saine et efficace de la chose publique.
Joachim Baba Millimouno qui était dans le groupe, a été mis à l’index comme ayant un extrait de naissance qui tantôt est de 1980, tantôt est de 2000. Si on se place dans l’angle de 1986, Joachim n’aurait pas eu 35 ans. Et pour être membre de la HAC, il fallait avoir 35 ans. Une cabale judiciaire a été montée de toute pièce contre lui dans le but de lui faire taire dans sa contestation et finir par l’emprisonner. L’article 07 de la loi organique L 010 03 CTRN du 23 juin 2010, repris par le règlement intérieur de la HAC interdit à ce qu’un commissaire à la HAC ne soit poursuivi, recherché, détenu ou jugé en raison de ses opinions émis ou vot » dans l’exercice de ses fonctions. Aujourd’hui, cet article est violé. Par ce qu’en dépit de cette immunité, mon client a été poursuivi, jugé et il est condamné malheureusement mis en prison », a fait savoir Maître Salifou Béavogui.
Dans le même registre , Maître Béavogui a dit: » le tribunal de première instance de Conakry 2, en son audience du 13 juin 2016, a reconnu mon client coupable de faux et usage de faux, et l’a emprisonné à 06 mois avec un mandat d’arrêt décerné contre lui à l’audience. Je me lève avec dernière énergie contre cette injustice. J’ai écrit au procureur de la République pour lui dire que mon client bénéficiait d’une immunité prévue par le règlement intérieur de la HAC.
J’ai saisi la cour suprême en son audience du 13 octobre 2017 par son arrêt numéro 104, elle a ordonné la suspension de l’exécution de l’arrêt du 23 janvier 2017 qui signifie que Joachin est condamné à 06 mois d’emprisonnement. Mais si la cour suprême, les magistrats ont décidé de suspendre l’exécution de la peine d’emprisonnement, il n’y a plus de raison juridique que mon client continue à rester en prison », souligne-t-il.
Zeze Enema Guilavogui pour aminata.com
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