C’est le sort de plusieurs dizaines de jeunes ‘’employés’’ dans les différente radios rurales du pays et de la région mais qui attendent encore leur premier salaire. Le hic et que ces jeunes qui se retrouvent tant à Koubia, Lelouma ou Mali ont parfois passé un temps fou excédant largement les 5 ans de stages dans ses institutions avant de bénéficier d’un numéro matricule qui signifie un engagement dont la fleur tarde encore à apparaitre puis qu’ils attendent encore le premier salaire.
Joint au téléphone jeudi , le chargé des ressources humaines des radis rurales Amadou Diallo en partance pour la haute Guinée n’a pas voulu communiquer autour dans un quelconque médium se contentant de rappeler que les cohortes prises en charge avant cette génération devaient parfois patienter deux à trois ans après l’immatriculation pour palper le premier salaire, façon de montrer que cette situation n’est pas aussi dramatique qu’on pourrait croire.
Pour l’heure, certains de ces jeunes qui promettaient de faire une sortie médiatique jeudi semblent avoir avorté l’idée, est-ce sous le coup d’une quelconque pression ? Va savoir !
Dose de rappel, les radios rurales locales et l’antenne locale de EDG battent le triste record des stages les plus longs parfois plus de 10 ans.
Ousmane K. Tounkara