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Guinée : un commissaire de police élabore un document de stratégie pour lutter contre la corruption

La corruption compromet la gouvernance économique, administrative et politique et « altère le développement économique et social d’un pays ».

Vu l’évolution de la corruption dans son pays et dans d’autres, un Commissaire Central de la Police guinéenne doublé de fonction de policier a élaboré un document de stratégie nationale de lutte contre la corruption, dont le site Aminata.com s’est procuré une copie. Si ce mémo est pris en compte par le Gouvernement, s’ajouté aux mesures et aux efforts consentis, la corruption pourrait être minimisée.

Le document d’un volume d’onze pages est un fruit de longue réflexion. Il dévoile de nouvelles stratégies que le gouvernement pourrait entreprendre pour lutter contre la corruption qui a atteint des proportions « relativement élevées » dans cet autre pays sous développé.

Le commissaire mentionne dans ce document qu’ « aujourd’hui la réforme du système anti-corruption est la seule reforme capable de briser ce cycle infernal d’abus et médiocratie que connait la Guinée depuis son accession à l’indépendance en 1958 ».

Parmi les propositions faites pour atteindre les objectifs assignés, on peut citer entre autres : « la suppression du corps des ‘’bénévoles’’, notamment au sein de la police ; la valorisation des ressources humaines ; la déclaration et le contrôle de patrimoine des magistrats et autres personnes les plus exposées au risque de corruption et malversation ; l’organisation de campagne de sensibilisation sur le phénomène de la corruption avec le concours de la société civile ; la création d’une cour de discipline budgétaire…

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Conscient de l’effet de la mondialisation, le commissaire reconnait que « la lutte contre la corruption est en effet devenue une préoccupation internationale tant il apparait que la corruption constitue un obstacle au développement économique, c’est dire qu’en la matière, une lutte concertée avec les autres Etats est nécessaire pour être efficace », a-t-il suggéré.

Le Parlement guinéen a adopté en juillet 2017 une loi anti-corruption. Après son adoption par l’Assemblée nationale, l’Agence nationale de lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance (ANLC) a au cours d’un point de Presse tenu le 7 décembre 2017 à Conakry, en prélude à la journée internationale de lutte contre la corruption célébrée les 8 et 9 décembre a présenté cette loi aux journalistes.

Selon les membres de cette Agence : «Cette loi a fait l’objet de plusieurs relecture et monture, corriger et recorriger, beaucoup de personnes se sont investies dans l’élaboration de cette loi. C’est seulement en 2017 que la deuxième a été adopté à l’assemblée nationale à travers la loi 041AN du 7 juillet 2017 »….

Oumar M’Böh pour Aminata.com

+224 622 624 545/666 369 744

mbooumar@gmail.com

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