Présidentielle au Sénégal: les candidats face à la société civile
Fidèle à son rôle de sentinelle de la démocratie au Sénégal, le mouvement y’ en a marre a décidé d’organiser au palais de la culture Douta Seck, une sorte de rencontre entre les candidats à la présidentielle et le peuple.
Un exercice auquel ont acquiescé tous les candidats, excepté le président sortant Macky Sall.
Xuman, jeune leader et présentateur du journal râpé dont il est l’initiateur sur un médium sénégalais voit à travers ce refus l’arrogance du pouvoir surtout qu’avant d’obtenir la présidence en 2012, il était proche de la société civile et s’était astreint à cet exercice à l’époque.
Chez les militants de la coalition présidentielle Benno bon yaakaar, on rêve du coup K.O mais celà n’est pas possible,si les cartes sont distribuées dans les règles de l’art lance Cissé Bakary.
Alexandre Hubert Lette est féru de TIC et son entreprise est à l’origine de la plateforme Sénégal vote qui présente des kits simplifiés pour bien voter, géolocaliser les bureaux de vote ou même comparer le programme des candidats, il est témoin de la Massive présence des primovotants sur les réseaux sociaux, réseaux sociaux qu’il considère comme un terrain fertile pour l’émergence d’une nouvelle conscience citoyenne gage d’une bonne vitalité pour les démocraties africaines.
Pour le jeudi, deux candidats ont honoré le calendrier, il s’agit du jeune Ousmane Sonko et de Madiké Niang qui a estimé que Macky Sall est toujours dans ces lubies de croire qu’il l’emportera au premier tour mais qu’au lendemain du vote, il aura un réveil brutal.
Le dernier mot est revenu à Fadel Baro du Mouvement y’en a marre qui s’est félicité de la réussite de la chose même s’il a déploré en toile de fond le manque d’accompagnement des structures étatiques.
Ousmane K. Tounkara