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Pas chouette ta causette!

Maintenant ça suffit ! Il suffit Monsieur « je sais tout » et tout m’est permis. On t’a suffisamment entendu jouer au petit génie. Celui qui pense avoir tout le temps tout compris. Celui qui pense être le plus futé de toute la tripotée de nos taudis. Celui qui croit être le saint des saints au milieu de nos bandits. Deux ans que tu radotes, sans que ton principal adversaire ne pipe un penny. Deux ans que tu craches sur sa figure, croyant que ton cerveau vaut mieux que toutes les caboches réunies d’ici.
Deux ans que tu prends d’assaut les médias pour distiller ton verbe insipide et pourri. Deux ans que tu joues les dribleurs égoïstes d’un interlocuteur plutôt compréhensif et soumis. Alors, nous te disons, gentiment, qu’il est temps de donner ta langue au premier chat maudit. A chaque écart de langage, l’autre t’a répondu par un silence préférablement poli. A langueur de temps, t’expliques tes divagations intempestives par l’existence de courants différents éméchés et foutrement gris.
Haut perché à la cime brumeuse de ton ego, tu rates aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur la première personnalité de ton parti. Tu te revendiques démocrate, mais chacun de tes agissements est truffé d’illogisme et d’antinomie. S’il est vrai que les principes de la démocratie gouvernent tes actes, tu ferais mieux de défier ton chef dans un congrès effectivement béni. Au lieu de cela, tu te répands en donneur de leçon depuis Paris. Qu’est-ce qu’il est de mauvais augure ton foutu pari !

Croire que tu as les capacités populaires de faire trembler ton poltron est le plus hasardeux des colis. Tu ferais mieux de le déposer, rentrer dans les rangs comme toute égarée brebis. Ceux qui à l’extérieur te font croire que tu es le plus beau et le plus intelligent seront les premiers à te lâcher au premier son de la défaite. Tu te retrouveras alors solitaire au milieu de la foule, esseulé donc dans ta curieuse quête. Tu seras ainsi seul à payer ta dette. Celle que tu as contractée avec la crasseuse bénédiction des tonneaux qui te servent de pensantes têtes. T’as abondamment crachouillé comme ça pour faire la fête en jouant les vedettes. Si tu n’y prends garde, tu finiras par exploser toutes les lumières qui pourraient t’assurer une rentrée parfaite. T’as toujours inspiré intelligence et perspicacité dans ce monde politique truffé de sornettes. Jusque-là t’as fait ton solo de causette au milieu d’une bringue, je l’avoue, chouette. Qu’on chahute de temps en temps le chef, lui rappeler qu’il n’est pas la seule silhouette au milieu de la guinguette, c’est d’une certaine façon une idée coquette. Cela a le bel avantage de montrer que notre tableau se compose à partir de plusieurs palettes. Chacune y apportant ses délires, ses inspirations et ses réglettes.

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Mais, quand l’insolence, le mépris et l’irrespect s’en mêlent, il faut retenir le harnais de ta convulsion prétentieuse. C’est malsain que les adversaires de ton parti, que tes concurrents les plus immédiats soient les porteurs, à ton endroit, de paroles élogieuses. Pendant qu’ils insultent le chef du parti dont tu te réclames, ils te construisent des statues pompeuses. Les dithyrambes d’un Lapin Doré sont suspects et ils sont les transmetteurs d’une manipulation insipide et insidieuse. A partir d’accusations farfelues de la pire des girouettes de notre antre politique, te voilà réclamant explications et justifications poreuses. Te voilà reprenant à ton compte ces imputations et supputations d’un gugusse plus proche de sa bouteille de liqueur que de ta population soucieuse. Te voilà écartelant tes militants sur l’autel de tes ambitions peu sérieuses. Que ce soit clair : tu peux ne pas aimer le chien, mais reconnais-lui ses dents blanches et rieuses. Que tu portes pas trop dans ton cœur ton chef, mais aujourd’hui, son autorité et sa popularité sont radieuses. Tu ferais mieux de rejoindre l’enclos et faire en sorte que ta vice-présidence que soit heureuse.

Si ton objectif est d’écarter ce président autocrate de wécthétouréya, tu serais inspiré de changer de colt et de fusil d’épaule. En y réfléchissant avec ton poltron, chacun pourrait jouer son noble rôle. Vous faites la bonne paire pour conquérir le pouvoir, si on se laisse pas conduire, au gré des vents opportunistes, comme des gondoles. Lâche son col, autrement, a fakoudou, jamais du sol tu ne décolles. Tu passeras pour un agité, un frustré qu’a pas eu trop de bol. Te fais pas balader, tel un bleu, par des couillons qui sont plus enclins à discourir qu’à agir au profit de notre République de couilles molles. Derrière leurs ordinateurs connectés au wifi, ils croient avoir tout compris et qu’ils ont sur tout le contrôle. Ces illuminés doivent savoir que ta formation politique est bâtie sur des militants dont les convictions ont suspendu leur envol. Ils sont cloués et cloîtrés dans le socle d’une unité inébranlable. Pour eux, la crainte des malédictions des ancêtres rend leur serment inviolable. Au-delà de la personne physique de votre président, ils y voient le souffle vivifiant des bénédictions et de leurs sacrifices incalculables. En ce Président, s’ancre l’espérance de toute une ribambelle de frangins et frangines, n’en déplaise aux détracteurs manipulables. Voilà cher amis, permettez que c’est sur ces mots désagréables je ferme ma gueule et je dégage !

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Soulay Thianguel

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