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N’Zérékoré: la fermeture des cliniques clandestines et pharmacies parallèles désormais effective

Donnant l’ordre pour la fermeture des pharmacies et cliniques non agréées le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) Aly Touré, a pris cette décision pour le bien de la population guinéenne. Dans la région de N’Zérékoré, cette décision est respectée, mais diversement appréciée par la population.

Ibrahima Camara dit s’être conformé à la décision du procureur. Cependant, il plaide pour un délai supplémentaire,
 »L’Etat est le plus fort. On est obligés de se dompter à la décision du gouvernement. C’est vraiment très difficile pour nous. On demande au gouvernement de prolonger un peu le délai pour nous permettre au moins de vendre le reste de nos marchandises », a-t-il plaidé.

Les inquiétudes dominent déjà au sein de la population, comme chez Jacques Kolié, citoyen. Il dit être surpris par la décision :  »Je suis venu acheter des produits pour envoyer au village, mais j’ai trouvé des pharmacies fermées, et pourtant, j’ai des patients qui sont derrière. Cette décision nous arrange pas vraiment. Je pense que le gouvernement devrait chercher à approvisionner les localités en médicaments. Mais voilà ce que cela peut donner comme conséquence parce que le gouvernement n’a pas de stocks dans les localités », a-t-il fait savoir.

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Même si cette disposition est critiquée par certains citoyens, mais pour d’autres, elle est salutaire.

Pour eux, le gouvernement a droit de mettre de l’ordre dans ce secteur qui, selon eux, est la source de beaucoup de maladies :
 »Je félicite cette volonté des autorités du pays qui comptent nettoyer ce secteur. Un matin quelqu’un se lève et devient vendeur de médicaments. C’est un secteur stratégique surtout ce qui concerne la santé. J’ai acheté une fois un produit dont la date était expirée. C’est arrivé à la maison, que je me suis rendu compte. C’est vraiment criminel de vendre les produits périmés. C’est une bonne décision », s’est-il réjouir.

La grosse qu’on se pose c’est de savoir quelle serait la politique des nouvelles autorités du pays dans le cadre de l’application et la pérennisation de cette décision ?

Stéphane François Tato depuis N’zerekore pour Aminata.com

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