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Les contremaîtres: Cheville ouvrière de la manutention de Bolloré Africa Logistics Guinée

Mamadou Diouldé Sow, Mohamed Sacko, Sékou Mara et Aboubacar Bangoura forment un quator formidable. Savoir diriger des équipes de travailleurs dans un navire, avoir du plaisir à accomplir son travail, savoir encourager d’autres personnes à accomplir leur travail, savoir donner des instructions claires, savoir gérer des conflits et avoir le sens de l’écoute sont les qualités principales de ces quatre contremaîtres que nous avons rencontrés ce matin à bord d’un navire de Clinker en déchargement.

Nous sommes allés à leur rencontre ce matin au port autonome de Conakry, à bord du navire ARTIC ID qui mouille dans nos eaux depuis une semaine avec 26.650 tonnes de clinker. Ces contremaîtres de Bolloré Africa Logistics ont accepté de nous parler tour à tour de leur travail, de comment ils sont venus à ce métier, des défis à relever et de leur volonté à toujours mieux faire pour le progrès de l’entreprise.

Mamoudou Diouldé Sow : « Je travaille au port depuis 14 ans. J’ai appris ce métier de contremaître pendant plus de quatre ans auprès des anciens que j’ai trouvés ici. Ensuite, j’ai commencé à travailler à  SAGA avant de venir à SDV. Le chemin a été long certes, mais très riche en expérience. Je suis fier et content d’exercer ce travail, car c’est une partie de ma vie ».

Mohamed Sacko : « Mon travail de contremaître consiste à faire débarquer et embarquer les cargaisons des navires. Nous sommes les deuxièmes responsables du navire après les acconiers qui nous donnent les directives. À notre tour, nous commandons les équipes de dockers pour soit embarquer ou débarquer des colis. Nous travaillons directement avec les dockers. J’ai appris ce travail de contremaitre avec d’autres personnes plus anciennes que moi, qui ont accepté de me léguer leur savoir. J’ai appris ce métier dans le tas, vu qu’il n’y a pas d’écoles à cet effet en Guinée. Aujourd’hui nous sommes en train de léguer aussi notre expérience à d’autres jeunes qui sont intéressés par ce métier».

Sékou Marra : «Cela fait 13 ans que je travaille au port, Dieu merci, je n’ai jamais eu d’accident de travail grâce aux mesures de sécurité mises en place par Bolloré Africa Logistics Guinée.  La principale difficulté que nous rencontrons dans ce travail est la gestion des dockers. Certains ne connaissent pas l’importance du port des équipements de protection et sont souvent tentés de monter à bord des navires sans protection. Nous utilisons tous les moyens à notre disposition pour les en empêcher, puisque le respect des consignes de sécurité est non négociable. À part ce fait, nous n’avons pas d’autres difficultés qui nous empêcheraient de travailler. J’apprécie vraiment la manutention».

Aboubacar Bangoura : «Depuis 1987 je suis au port avec SAGA. Cela fait à peu près 26 ans de travail portuaire. Le port est en quelque sorte ma vie. Je ne peux m’y passer, c’est une partie de moi. C’est dans ce travail que je parviens à nourrir dignement ma famille et à assurer la scolarité de mes enfants. Je remercie très sincèrement la direction générale de Bolloré Africa Logistics Guinée pour la valorisation et la promotion des ressources humaines ».

Ces quatre contremaîtres : Mamadou Diouldé Sow, Mohamed Sacko, Sékou Mara et Aboubacar Bangoura sont pétris d’expériences dans le travail portuaire et sont bien appréciés par leur responsable d’exploitation, Monsieur Mamadouba Camara qui ne tarit pas d’éloges à leur encontre.  Pour lui c’est une chance d’avoir une telle équipe qui maitrise son travail et qui le fait correctement sans grande supervision.

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Aminata.com

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