
L’agriculture guinéenne dispose d’importants atouts qui offrent de nombreuses possibilités d’accélération de la croissance et de création d’emplois durables. Ce potentiel présente la capacité à la fois d’assurer l’autosuffisance alimentaire de la population, de dégager des revenus d’exportation importants, notamment par le biais des cultures de rente et d’ouvrir la voie à des investissements rentables et à forte valeur ajoutée.
Identifié comme un secteur de croissance prioritaire au même titre que ceux de l’énergie et des mines, l’agriculture doit amorcer une tendance de la diversification avec la relance de la culture du coton, et le développement de l’hévéa et des palmeraies.
L’ambition de son excellence #Marie_Mazoyer_Camara est de développer, sur la base du Plan National d’Investissement Agricole et de sécurité Alimentaire (PNIASA), une agriculture moderne, durable, productive, et compétitive sur les marchés intracommunautaires et internationaux.
Pour l’atteinte de cet objectif, elle créera des secteurs privés dans le domaine agricole qui joueront un rôle de premier plan , notamment dans les domaines de l’approvisionnement, de la production, de la commercialisation et des offres de services agricoles.
La diversité des conditions climatiques, les ressources hydrauliques et la fertilité des sols confèrent à la Guinée un avantage comparatif naturel dans la production d’une grande variété de produits.
Le potentiel des terres, où un contrôle de l’eau est possible est également considérable. Il est évalué à 520.000 ha dont 140.000 ha de la terre en mangrove et arrière mangrove, et 200.000 ha de plaines alluviales fluviales.
Une superficie de 24,6 millions d’hectares, la Guinée a 6,2 millions d’hectares de terre arables, dont seulement le 50% sont exploités soit une superficie cultivée de 3.3 millions d’hectares (y compris jachères). Des 364.000 hectares de terres irrigables, seuls 30.200 sont actuellement aménagées.
1.250.000 exploitants agricoles représentant environ 6.5 millions de personnes soit 55% de la population totale.
Le secteur agricole présente une diversité agro-écologique favorisant le développement de systèmes de productions diversifiés. Le pays est réparti en quatre (4) zones naturelles, chacune présentant un potentiel agro-écologique différent.
La superficie totale cultivée en Guinée pour les principales cultures vivrières s’est établie lors de la campagne agricole 2014/2015 à 3 591 141 ha contre seulement 1 339 846 ha en 2000/2001 lors du dernier recensement national de l’agriculture.
La région qui regroupe le maximum de cultures d’exportation. La filière ananas y est en pleine réhabilitation. La production des mangues, des avocats et des bananes progresse régulièrement. Au début des années 1960, la production bananière y avait atteint le chiffre record de 100 000 tonnes.
La région de l’élevage par excellence, le Fouta Djalon de par son climat, est la région des produits maraîchers : tomates, oignons, aubergines, etc.
Depuis 12 ans, la culture de la pomme de terre y connaît un grand essor non seulement pour la consommation locale, mais aussi l’exportation. Haute Guinée.
Pays de savane, favorise la culture du coton. Son extension progressive permet aujourd’hui de produire plus de 30 000 tonnes/an. Actuellement, la filière est en cours de restructuration. La région dispose également d’immenses étendues de plaine rizicole le long du fleuve Niger l’un des plus importants d’Afrique.
La promotion agricole porte sur les cultures de café, d’hévéa et de palmier à huile. Environ 200 000 ha sont cultivés. La production de café est passée de 1 000 tonnes en 1984 à 20 000 tonnes actuellement . La SOGUIPAH, un des acteurs majeurs dans la région, dispose de plus de 10 000 hectares pour l’ensemble des deux cultures en plus de projets de riz pisciculture qu’elle développe dans la région.
La Guinée dispose 65% de la population rurale et agricole et 3% de la population dont les ¾ sont des agriculteurs/trices souffrent de la faim et 17.5% de malnutrition.
Avec des sols fertiles et des ressources en eau abondantes, le potentiel agricole de la Guinée est important. L’agriculture peut employer 80% de la population, dont elle assure la principale source de revenus. Malgré ses atouts naturels, l’agriculture ne représente que 25 % du produit intérieur brut (PIB), un taux bien inférieur à d’autres pays côtiers d’Afrique de l’Ouest. D’autre part, bien que fixé comme prioritaire, l’autosuffisance alimentaire n’est toujours pas assurée et la Guinée continue d’importer de nombreux produits agricoles, notamment du riz. En Guinée, plus de 300 000 personnes sou rent de la faim dont la majorité sont des paysans, ceux dont la vocation est de nourrir les autres.
Au-delà des enjeux économiques et alimentaires, l’agriculture guinéenne doit aussi répondre à des enjeux de développement des territoires et relever de nombreux défis : nourrir une population croissante et de plus en plus urbaine, respecter l’environnement, assurer une gestion durable des ressources naturelles, s’adapter aux conséquences du changement climatique, etc. L’agriculture familiale, défendue par les organisations paysannes, peut répondre à ces défis. Pour y parvenir, les autorités publiques et les organisations paysannes ont leur responsabilité propre.
#Ensemble_pour_une_Guinée_Meilleure est engagé aux côtés des acteurs du monde agricole et rural pour accompagner le développement d’une agriculture familiale performante et durable. Nous sommes convaincus qu’une telle agriculture peut assurer l’autosuffisance alimentaire du pays, protéger durablement l’environnement, tout en permettant aux paysans d’en vivre dignement. De telles ambitions doivent créer les conditions d’une économie rurale dynamique, attractive qui contribue à lutter contre l’exode rural et l’émigration.
-Renforcer les capacités des organisations paysannes pour leur assurer pérennité et autonomie
-Promouvoir des techniques de production agroécologiques performantes pour des produits de qualité
-Renforcer les compétences économiques et de gestion des agriculteurs
-Appuyer l’émergence de filières économiques.
Son excellence #Marie_Mazoyer_Camara nous invite tous à se retourner vers la terre pour une décollage économique de la Guinée