Labé_8 mars : Etat des lieux des VBG et des femmes en conflit avec la loi
La région administrative de Labé est coutumière des violences faites aux femmes. Violences qui ont toutes les formes possibles et imaginables comme les MGF, les viols, les mariages précoces et ou forcés ou encore l’exploitation sexuelle ou à des fins économiques.
De ce tableau sombre, il y a aussi des femmes en conflit avec la loi et qui ont répondu ou doivent répondre de crimes.
Fatoumata Diakité directrice régionale de l’action sociale indique que la forme la plus insistante de violences faites aux femmes dans sa juridiction est l’exploitation à des fins économiques, s’attardant sur l’exploitation à outrance d’enfants au grand marché au quotidien sans une quelconque réaction.
L’OPROGEM est représenté à Labé, et Mamadou Ramata Diallo est la première responsable, elle trouve que les violences faites aux femmes sont autant diverses que variées et parmi elles on retrouve :
Les violences conjugales, physiques, les viols, les maltraitances, les mariages forcés et ou précoces, les rapts et autres MGF.
Au tribunal de première instance, les femmes sont encore à l’honneur mais plus en tant que victimes mais autrices de faits répréhensibles.
Selon Amadou Oury Diallo procureur à la maison carcérale de Labé, il y a 6 femmes actuellement détenues dont trois en attente de jugement. Pour les chefs d’accusation pesant sur ces trois femmes nous avons :
Assassinat, association de malfaiteurs et escroquerie pour la deuxième et et menaces de mort pur la troisième.
Et les trois qui sont condamnées le sont respectivement pour :
Infanticide et meurtre pour les deux premier cas avec une peine de10 ans de prison ferme et un cas de coups et blessures volontaires ayant entrainé l mort sans intention de la donner.
Tkillah Tounkara