
Labé : ville morte largement suivie
Ce lundi 16 juillet, les forces vives ont souhaité une journée ville morte en réaction à la sourde oreille du gouvernement sur la hausse unilatérale du prix du carburant.
A Labé, la morosité est à couper au couteau. Stations de carburant, garages et commerces sont restés fermés même dans les quartiers et l’absolue majorité des institutions bancaires ont suivi l’inactivité à l’exception de la société générale et de la BICIGUI qui offraient un service minimale quand bien même que la FESABAG ait explicitement annoncé qu’elle n’est pas solidaire au mouvement de grève.
Par endroit certains professionnels du secteur des taxis motos transgressaient le mot d’ordre et une forte mobilisation syndicale soutenue par des engins ratissaient la ville pour les débusquer et les sanctionner sous la supervision de responsables syndicaux connus et reconnus.
Entre 10 heures et midi trois conducteurs de taxis ont été épinglés au carrefour radar au prix d’une folle course poursuite.
Du reste les citoyens sont attroupés par centre d’intérêt autour d’un thé, d’un jeu de dames ou devant les stand des sociétés de loterie et la ville affiche un calme inhabituel pour un début de semaine .
Une chose est sûre la cité de Karamoko Alfa a retrouvé sa tenue des jours de contestation.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com