
Kindia : le maintien de la paix et de la quiétude sociale, une préoccupation des sages
Pour cultiver une paix durable dans le pays en général et Kindia en particulier, les femmes musulmanes de Kindia et les coordinations des 4 régions naturelles représentées dans cette ville, s’engagent à renforcer le tissu social qui existe entre les citoyens. Ils luttent contre l’ethnocentrisme, le régionalisme et multiplient les efforts pour une Guinée unie et indivisible.
C’est par la lecture du saint coran qu’a commencé cette cérémonie à la grande mosquée de Tafory le samedi 24 mars 2018. Le dimanche 25 mars, les représentants des coordinations des 4 régions naturelles se sont retrouvés au siège du sotikèmo de Kindia sis au quartier yabara dans la commune urbaine. Ces dernier temps, notre pays la Guinée est émaillé de violences qui sont parfois meurtrières. Le clivage social risque de gagner le terrain.
La politique est devenu est moyen de destruction d’ordre social. Des biens publics payent le plus souvent le frais de ces situations qui commencent à atteindre une proportion inquiétante. Cependant, on a l’habitude de dire que la Guinée est une famille. C’est pour donc renverser cette tendance que des séries de sensibilisation sont mises sur pied par les sages de la ville des agrumes.
L’entente entre les êtres humains de Kindia, est leur préoccupation. « C’est la préoccupation de tous les fils de Kindia, de voir leur ville dans la paix et la quiétude. Ces derniers temps, il a été remarqué qu’il y a des extrémités qui faillent jugulé. Donc il faut essayer de ramener les gens dans la compréhension. On est sorti de cette rencontre avec les cœurs nets. Par ce que tout le monde s’est engagé à amener la paix dans la cité. Nous sommes condamnés à vivre ensemble, alors il faut qu’on reste comme ça. Les sages ont décidé de mettre fin à toutes les velléités, et que la paix règne dans notre contrée », a dit Sékou Gaoussou Sylla représentant des fils ressortissants de Kindia.
Pour sa part, le porte-parole de l’Association Hall Poular présente à Kindia, invite chacun et de tous à s’engager pour une paix durable en luttant contre toute idée de discrimination. « Je me trouve étant entièrement de Kindia. Je ne suis pas un étranger et je refuse de l’être. Rien ne vaut la paix. C’est avec elle on peut construire tout. Sans paix, on ne peut parler ni de bonheur, ni de développement. Nous voulons tous le l’émancipation de la Guinée et de Kindia en particulier. On doit tous s’accepter pour un avenir radieux », prône El Hadj Aboubacar Barry.
Au cours de ces séries de sensibilisation, des messages pour la paix et la quiétude sociale, ont été lancés dans près que tous les dialectes du pays. Ce qui facilite la compréhension du contenu de la communication à tous ceux qui ont pris part à cette rencontre.
« La paix n’a pas de prix. Nous appelons tout le monde ; que tu sois soussous, malinké, peulh, Toma, Kissi ou qui encore, il faut qu’on se donne la main pour faire avancer Kindia comme on a trouvé. En tant que femmes, on ne peut pas rester bras croisés sans faire face aux velléités qui assaillent notre terre. On doit cesser la violence pour qu’on puisse vivre en harmonie », plaide Hadja Fatoumata Ballet Keita Membre de l’Association des femmes musulmanes pour la paix.
Abdoulaye Bangoura correspondant d’aminata.com