Il y a quelques jours, le CNRD a célébré son premier anniversaire au sommet de l’état guinéen.
Cet anniversaire est tout sauf jouissif en ce qui concerne la presse et ses acteurs estime Idrissa Sampiring Diallo.
<<De mon constat personnel, la liberté de la presse est en train de reculer.Si je prends la région où je me trouve, la militarisation de l’administration déconcentrée amène les cadres à être très prudent vis à vis de la presse. Aujourd’hui, il n’est pas facile de trouver un directeur préfectoral ou régional qui accepte de parler à la presse parce qu’il sent toujours cette épée de Damocles sur sa tête à cause des autorités militaires.
Je n’ai jamais suivi un médium avoir un entretien avec le gouverneur ou le préfet.
Cela prouve que la porte est fermée à la presse…>>.
Pour conclure, l’activiste des droits humains a aussi tiré à blanc sur les acteurs politiques et de la société civile locaux qui à son sens accompagnent la dictature par la peur qu’ils couvent de dénoncer comme ils le faisaient d’antan et surtout qur leurs discours musclés sont désormais orientés vers une certaine opposition radicale.
Tkillah Tounkara