
Après avoir été un important lieu pour des missionnaires dans le cadre de l’achat et la vente des esclaves pendant la traite négrière, l’histoire du Rio pongo est presque oubliée, son site touristique abandonné à son triste sort.
Pour rappel c’est en 1808 que les premiers missionnaires sont venus à Rio Pongo pour évangéliser, la population qui vivait dans cette région. Pour le faire ils ont choisi une langue qui était le soussou. Et à cette époque il y avait un dictionnaire soussou en Angleterre donc ils ont apprit la langue avant de venir au Rio Pongo.
Selon Paul Théa cinéaste et réalisateur c’est: «Entre 1808 et 1811, le parlement Anglais et l’Amérique ont interdit aux Américains et aux Anglais l’achat, la vente et le transport des esclaves vers leurs pays. Puisque la loi existait ils ont commencé à faire des contrôles dans la mer pour arraisonnait tous les bateaux qui transportaient des esclaves. Ils ont bloqué le Rio Nuñez et Gorée».
Poursuivant il soutient qu’en ce moment le Rio Pongo était le seul endroit où il y avait plusieurs sortis.
«Tous les négriers sont venus s’installer dans le Rio Pongo pendant I ‘interdiction pour se cacher et continuer de vendre les esclaves entre 1811 et 1841».
Pour insister sur la valeur du Rio Pongo dans l’histoire de la traite négrière ce cinéaste a fait savoir que le RioPongo a existé avant Gorée.
«Il était là au moment de Gorée et après Gorée, Rio pongo a continué d’exister. Selon mes estimations il y a eu dix fois plus de traite négrière dans le Rio Pongo que dans Gorée», explique M. Téa.
Lors de mon entretient avec le ministre du tourisme: «je lui ai dit qu’il est bien qu’on fasse les démarches pour que le Rio Pongo soit reconnue comme patrimoine mondial. C’est dans cette option qu’on peut lancer le tourisme au niveau de ce site», conclu Paul Téa.
Lamarana Diallo
+224 623 27 55 45