Le dimanche premier décembre dernier, El hadj Alioune Badara Bèye président de l’AES a tiré sa révérence vaincu par la maladie, il avait 79 ans.
Dans le milieu littéraire africain du Nord au Sud, l’affaire a sonné comme un coup de semonce d‘autant plus qu’à la dernière journée de l’écrivain africain, l’homme n’avait pas pu prendre part aux travaux alors que toutes ces années écoulées il en était la pierre angulaire.
Hadja Koumanthio Zeinab Diallo perd en l’homme, un ami et son mentor qui l’a propulsé au devant de la scène internationale, il y a de cela 37 ans.
« J’ai rencontré Alioune Badara Bèye lors du symposium littéraire contre l’apartheid en 1987, j’étais en grossesse de ma fille Tiguidanké et c’et lui qui m’a révélée public brazzavillois et à l’Afrique… »
Le départ du septuagénaire laisse un grand vide chez ses pairs sénégalais et africains mais les écrivains espèrent être à la hauteur de l’héritage :
« Son départ laisse un vide difficile à combler mais il faut dire que nous sommes engagés à honorer sa mémoire en travaillant en restant unis et en faisant en sorte que la littérature africaine soit toujours la meilleure. »
Ancien officier de l’armée sénégalaise doublé d’homme de plume prolifique, ABB et l’auteur de plusieurs ouvrages dont le premier édité date de 1980 et intitulé Dialawali, terre de feu, Maba laisse le Sine, Nder en flammes ou encore de l’officier à la plume.
Tkillah Tounkara
