
Crise éducative : « les 40% ne sont pas une augmentation de salaire », précise le porte parole du SLECG
Alors que la grève déclenchée par le SLECG dure depuis 1 mois jour pour jour, la base semble se complaire et tient bon dans cette position de force. A Labé Mamadou Cellou Alpha Diallo porte parole du SLECG à Labé affiche détermination et sérénité.
« les enseignants sont sereins et imperturbables nous restons et demeurons convaincus de la justesse du combat que nous menons, c’est pour cela que nous sommes prêts à aller jusqu’au bout et nous sommes prêts jusqu’au sacrifice ultime, nous ne reculerons pas et que les gens ne fassent pas l’amalgame les 40% ne sont pas une augmentation de salaire, c’est le rétablissement d’une injustice subie et entretenue voulue par le gouvernement en passant par des méthodes sournoises, chose que nous avons toujours dénoncé. Nous sommes confiant que l’avenir de cette nation passe par l’éducation et nous sommes des éducateurs, c’est avec un pincement du cœur que nous volons les élèves à la maison que nous même.
D’ailleurs c’est une habitude, quand nous ne voyons pas les élèves en classe c’est quelque chose de très difficile pour nous. Que chacun comprenne la situation qui se pose, on dit que le sac vide ne peut pas s’arrêter ,ce que les enseignants demandent ce n’est pas d’être milliardaire et de construire des buildings ou bien de voyager en avion tous les jours, c’est juste pour satisfaire les besoins fondamentaux de nos familles.
Ceux qui font de la politique font de la politique nous nous ne faisons pas la politique et ceux qui veulent utiliser la politique pour déstabiliser le mouvement des enseignants, ils se trompent, les enseignants sont des intellectuels on n peut pas les tromper comme es autres, je suis u regret de constater qu’au lieu de s’attaquer aux sources du problème, on cherche toujours par des méthodes d’une autre époque pour distraire la curiosité des une et des autres, nous sommes sereins et nous sommes confiants et nous irons jusqu’au bout. C’est eux qui font la politique, ce que nous demandons si aujourd’hui le gouvernement satisfasse a cette condition.
Dès demain nous allons reprendre le travail, mais on parle de trois points les trois point là il faut que ça soit claire le premier point c’est un droit qui a été violer c’est-à-dire le salaire est inviolable si c’est point est rétabli à quiconque que ça soit. Maintenant les 40% c’est un préalable à l’ouverture de la négociation .Les quarante pourcent ne sont pas a négocié si ils sont acquis c’est en ce moment pour les huit millions comme salaire de base et cela pour tous les enseignants de Guinée ».
La journée du mardi risque d’être agité à Labé car les parents d’élèves projettent une marche de protestation contre la paralysie des cours.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com