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Violences post-électorales : Hadja Saran Daraba appelle les acteurs à privilégier les voies de recours

La présidente du réseau des femmes de la Mano River en Guinée  Hadja Saran Daraba Kaba,  a animé une conférence de presse sous le thème : « la participation des femmes dans un processus électoral apaisé ».

Accompagnée par les membres du réseau des femmes du fleuve Mano pour la paix (REFMAP), la présidente  Hadja Saran Daraba  Kaba: « Les membres du réseau de la Mano river sont inquiètes de la tournure  que les cycles électorale prennent dans notre pays.  Alors qu’on a un code électoral qui est très claire, on a des règles de jeu qui ont été éditées avec la participation de tous les acteurs politiques et non politiques. Nous pensons que ces élections communales allaient être le point de départ d’une période d’accalmie dans notre pays. Par ce que cela fait 13 ans qu’on n’a pas eu d’élections communales dans notre pays », déplore-t-elle

Dans cette même lancée, la présidente  a rappelé que : « en 12 ans nous avons eu le temps de discuter, de nous fâcher et cela malheureusement s’est passé par ce que combien de fois l’opposition a marché pour réclamer ces élections communales. Combien de fois l’Etat même était embêté, par ce que tous les administrations,  la mairie, les quartiers  étaient gérés par des structures  qui étaient transitoire et  provisoire. Maintenant qu’on s’est tous entendu qu’à cette date du 04 février  2018,  nous allons  pour les élections et tout le monde à participer au  processus électoral  notamment les partis politiques et candidats indépendants. Le vote s’est passé et tout le monde étaient heureux  de la paix dans le caractère paisible de ce processus de vote le 4 février. Mais  malheureusement avant que les résultats définitifs  soient prononcés on voit qu’il y a une déchirure supplémentaire  du tissu social   politique dans le pays »,  insiste Saran Daraba kaba

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Selon elle des individus ou des groupes d’individu crois que leurs votes ont été volés, trichés,  « Pour tant les lois que nous avons règles ce processus, il  y a une institution qui est habilitée et elle,  est la seule habilitée à dire les résultats des élections. Une fois que ses résultats sont  publiés, on a les voix de recours en cas de contestation possible. Pourquoi n’utilisent-il pas ces outils au lieu de faire du tort à des citoyens paisible qui n’ont parfois rien à avoir  avec ce qui se fait dans les officines politiques. Je pense que notre cri aujourd’hui c’est un cri pour dire au peuple de guinée,  il faut arrêter, la violence n’a pas de prix  ».

Zeze Enèma Guilavogui pour aminata.com

Telephone : +224 622 34 45 42

Zezeguilavogui661@gmail.com

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