L’arrestation de ses lieutenants irrite la la colère de Cellou Dalein Diallo président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) qui réclame toujours sa « victoire » à l’élection présidentielle du 18 octobre dernier.
C’est sur sa page Facebook que le principal opposant au régime Alpha Condé a réagi dans la soirée de ce mercredi 11 novembre 2020. « Les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’état électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG. Après avoir fait tuer par balles 48 personnes, le tyran a décidé de décapiter mon Parti en arrêtant ses dirigeants », a-t-il dénoncé.
L’ancien premier ministre indique que son parti se réserve le droit de réagir par des actions à la hauteur de l’affront.
« Suite au communiqué du Procureur en date du 10 novembre, Chérif Bah, Vice-Président de l’UFDG, a été kidnappé très tôt ce matin et conduit vers une destination inconnue. L’UFDG considère l’arrestation arbitraire de ses dirigeants comme une déclaration de guerre et se réserve le droit de réagir par des actions à la hauteur de l’affront », a-t-il indiqué.
Dans une déclaration, Sidy Souleymane N’Diaye procureur de la République près le tribunal de première instance (TPI) de Dixinn a fait savoir mardi que des opposants dont Ousmane Gaoual Diallo (UFDG), Ibrahima Chérif Bah (UFDG), Abdoulaye Bah (UFDG), Cellou Baldé (UFDG), Étienne Soropogui du mouvement « Nos Valeurs Communes » et membre de l’ANAD, Sékou Koundouno (FNDC).
Ibrahima Chérif Bah est le premier à être cueilli par des gendarmes à son domicile avec son neveu Mouctar Haïré et son jeune frère Aliou Bah.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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