
Tougué : le non-respect du protocole d’accord par le DPE occasionne une marche mixte
Enseignants, parents d’élèves et élèves ont communié ce matin du lundi dans une même ferveur pour exprimer leur ras-le bol sur les abus du DPE Mamoudou Traoré qui continuerait ses mutations arbitraires en dépit de l’accord au forceps trouvé entre gouvernement et SLECG.
La procession partie du siège du SLECG s’est déployé jusqu’au portique d’entrée de la préfecture distants de deux kilomètres et demi.
Lui-même muté à Koubia depuis le 14 janvier dernier Diop Amadou Bailo responsable du SLECG est déterminé, pour l’homme, les cours ne reprendront que si le DPE annule les actes qu’il a pris mutant arbitrairement les enseignants affiliés au mouvement syndical.
« Si toutefois des mesures ou des engagements sont pris pour ramener tous les enseignants arbitrairement mutés nous romprons le mouvement dans le cas échéant il n’y aura plus de cours à Tougué. »
Le DPE n’a pas attendu que ce mouvement de foule survienne en sa présence et a pris les devants la veille pour voyager en direction de la capitale.
Toutefois, nous avons mené toutes les démarches e sa présence précise le sieur Diop.
Notre rédaction a tenté de joindre le sieur Mamoudou Traoré mais pour cette matinée du lundi son téléphone est hors connexion.
Piqure de rappel Tougué n’est pas la seule préfecture de la région, où l’application des accords piétinent en fin de semaine dernière Diountou dans la préfecture de Lelouma a marché pour les mêmes raisons.
Ousmane K. Tounkara