
L’achat des sim téléphoniques a longtemps posé problème en Guinée et continuent d’en poser. Des conséquences fâcheuses découlent souvent d’actes délictuelles ou criminelles et les faits retombent alors sur les propriétaires des cartes ayant servi à l’achat de ces puces.
Certes à pas de caméléon les entreprises essayent de mettre plus d’ordre dans l’acquisition de leurs produits .
Solano Kissi Kaba est responsable d’une agence. Pour lui la présence physique du souscripteur et nécessaire :
« chez nous nous exigeons la présence physique de la personne et nous conseillons à ces personnes de se présenter avec leur pièce, leur carte d’identité en cours de validité ou la carte d’électeur ou encore le passeport. »
Siba Kolié commissaire du commissariat urbain de police renchérit :
« la carte d’identité nationale, c’est comme le passeport, c’est ce document là qui identifie et aide à faire comprendre aux gens qu’il est de telle ou telle nationalité »
Thiam Aboubacar d’une entreprise concurrente est conscient du risque et conseille aux souscripteurs d’éviter de prêter leurs cartes à des tiers car en cas d’associations des sim acquises à des opérations criminelles c’est eux dont les infos sont stockées qui seront interpellés.
Aussi il faut rappeler que dans le mode d’immatriculation des Sim et de leurs souscripteurs une brèche est laissée aux mal intentionnés c’est celle de permettre que sur la base d’une même pièce trois sim peuvent être enregistrées.
Ousmane K. Tounkara