
A l’occasion de la journée de l’écrivain Africain tenue le weekend dernier à Dakar, la Guinée a été mise a à l’honneur à travers une de ses plumes, Hadja Koumanthio Zeinab Diallo que la panafricaine des écrivains a décidé de célébrer sous le parrainage de l’association des écrivains du Sénégal.
Les violences post électorales ont empêché la poétesse de prendre part à ce cérémonial auquel elle prend part depuis près de deux décennies mais notre réaction est entrée en contact avec elle à son domicile de Pounthioun dans la cité de Karamoko Alfa.
« Ravie de savoir que les africains ont décidé de me rendre hommage, de me célébrer à mon absence, j’ai le cœur serré car n’eut été ces évènements douloureux je serai allé.
Mais bon ! Qu’à cela ne tienne la communauté guinéenne était représentée, les guinéens ont reçu la distinction que je devais recevoir… »
A la question de faire une comparaison entre le Sénégal et sa littérature et la Guinée et la sienne, la poétesse a ressorti une nette différence et une tradition qui date de la présidence du Poète majeur Léopold Sédar Senghor :
« …2 Pays nettement différents, vous n’êtes pas sans savoir que le premier président de ce pays était un grand poète, il a toujours privilégié l’écriture mais aussi mis en place l’AES et le PEN… »
En conclusion, la récipiendaire des prix Baobab et Birago Diop du conte 2018 a estimé que si la Guinée a vécu de par sa culture, il es temps que ses hommes de culture relèvent les nombreux défis qui incombent au secteur.
Ousmane K. Tounkara