
Ce lundi 04 mars 2019, la capitale guinéenne Conakry a servi le cadre de l’ouverture d’un atelier sous régional pour le renforcement des capacités techniques des organisations de la société civile sur le processus d’élaboration et la documentation budgétaire. La rencontre a marqué la présence du ministre guinéen des finances, de la communication et celui du budget dans un réceptif hôtelier au centre-ville de Kaloum.
Vingt-cinq (25) personnes sont réunies à Conakry pour débattre des questions relatives à la participation des citoyens dans la gestion publique. Dans son allocution, le ministre du budget a rappelé que son département s’inscrit dans la dynamique du budget citoyen.
Selon Ismael Dioubaté, la formulation des politiques publiques, notamment en matière des finances publiques, « il est de plus en plus recommandé que les citoyens sachent ce qu’on fait de leur budget. C’est pourquoi cet atelier sous régional qui regroupe les pays, tel que le Benin, la Tanzanie et la Républicaine centrafricaine, tous ces participants au nombre de 25 personnes sont à Conakry pour échanger sur des questions relatives à la participation des citoyens dans la gestion publique ».
Cette activité accentuée sur la société civile, le ministre pense que c’est parce que la société civile est la voix des cent voix de la majorité silencieuse. « Donc, nous voulons un budget citoyen. Comme vous le savez, le professeur Alpha Condé, depuis son accession à la magistrature suprême met un accent particulier sur la transparence budgétaire, met un accent particulier aussi sur la participation des citoyens à la gestion publique », a-t-il précisé.
Sur les attentes, il a indiqué que les travaux vont décoller sur des recommandations fortes, notamment l’implication effective des citoyens dans la gestion des finances publiques.
De son côté, le responsable du programme transparence budgétaire et obligation de rendre compte, a souligné que son département à l’initiative concertée sur les reformes budgétaire. « Ce qu’on fait aujourd’hui et dans les prochains jours de travail, c’est de renforcer les capacités de la société civile pour faire partir du processus budgétaire en Guinée. La société civile a quand même un rôle important dans le processus budgétaire mais nous nous demandons si les capacités sont vraiment réelles pour être un partenaire dans le processus budgétaire. Pendant les études des cadres du Benin, de la Tanzanie on a montré comment est-ce que la société va travailler avec le ministère des finances et l’assemblée nationale pour améliorer l’obtention des ressources et à l’occasion des dépenses dans les pays pour améliorer la qualité de la prestation de service », a précisé Michael Castro.
Sur les thèmes qui vont être débattus, lors de cet atelier de trois jours, il a dit que ça sera sur les questions budgétaires qui sont publiés, comment est-ce que la société civile peut utiliser ces documentations budgétaires pour améliorer la prestation de service. « Donc, ils ont des contenus assez technique et ce qu’on va faire, c’est de mieux comprendre quelles sont les informations utiles pour la société civile pour le suivi de la dépense du budget », a-t-il ajouté.
Les travaux de cette rencontre interviennent après plusieurs activités réalisées au cours de l’année 2018, avec l’appui de CABRI.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
Tel : (+224) 656 77 52 34