
Jour pour jour, le 25 janvier 2018 marquera le 47ème anniversaire des victimes des pendaisons de 1971. A cette occasion, l’association des victimes du camp Boiro a tenu à indiquer à travers une conférence de presse mardi 23 janvier 2018 à Conakry, la commémoration de cette date.
Selon l’ex-ministre des affaires étrangères et ancien détenu du Camp Boiro, Lamine Camara, le refus de les confronter par les gouvernements successifs met la Nation en danger. Il engendre un déficit citoyen incompatible avec la démocratie que souhaitent les populations de la Guinée.
« En ce jour de mémoire, notre association en appelle à tous les guinéens épris de justice pour exiger la restauration de la vérité historique et l’éradication du silence coupable des dirigeants », a-t-il indiqué.
Ils ont profité de l’occasion pour demander au gouvernement guinéen d’engager des efforts conséquents pour que cette époque de l’histoire soit éclairée.
« Nous invitons donc tous les acteurs guinéens à se joindre à cette lutte indispensable pour que les crimes et les injustices qui ont été commis dans ce pays ne se reproduisent plus jamais. Nous encourageons la société civile à veiller à ce devoir de mémoire dont dépend le salut de la Guinée », a lancé M Camara.
A rappeler que la cause de ces pendaisons nationales est suite à l’agression portugaise qui s’est tenue le 22 Novembre 1970. Des personnes suspectées dans cette affaire ont été pendues dans les différentes grandes villes du Pays le 25 janvier et le 18 octobre 1971.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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