
L’épée de Damoclès pèse-t-elle sur le syndicat des taxis motos ?
Depuis quelques jours une crise couve dans le secteur des taxis motos branche CNTG. Mécontents, les syndiqués qui ont perdu confiance en leurs représentants brandissent l’expiration du mandat de ces derniers pour réclamer un congrès dans l’espoir de renouveler le bureau.
Chose que ne veulent pas entendre les responsables syndicaux qui ont semble – il- prit racine.
Abdoul Salam Sylla l’un des membres du bureau tance :
« nous sommes venus à la faveur d’un congrès et il revient à notre hiérarchie qui nous définit notre cahier de charge, les gens qui veulent s’agiter ce n’est pas la belle manière, s’ils veulent aller au congrès qu’ils se réfèrent à la hiérarchie ».
Elhadj Lamine Sangaré secrétaire général de la CNTG renchérit ainsi qu’il suit :
« on est en train de renouveler 10 sections syndicales y compris les taxis motos dont les mandats sont déchus…S’il ne maitrisent pas les textes, je leu prie de se rabattre sur nous, ce n’est pas à l’intersyndicale de décréter la date du renouvellement, nous avons demandé à la section syndicale de nous remonter les effectifs des gares routières, les effectifs des membres de ces gares et éventuellement que l’on sache qui est adhèrent au sein de l’intersyndicale des taxis motos ».
Toutefois, il est opportun de signaler que depuis plus d’une décennie, le flou sur le nombre de professionnels du secteur est savamment maintenu sans que l’on sache pour quel motif il était pareil pour les taxes que le secteur verse à la commune sauf que pour ce dernier point le secrétaire général des transports et mécanique générale a mis le pied dans le plat en annonçant le chiffre de 5 millions.
Ousmane K. Tounkara pour Aminata.com