
Labé : Epineux conflit foncier
Un conflit foncier des plus épineux opposent des familles voisines de quartiers périurbain de Labé. En tout il s’agirait de pas moins de 380 parcelles situées dans trois quartiers différents notamment Tyopel, Fafabhe et Petewel.
Dans les années de colonisation ces terres étaient cultivées au profit du chef de canton mais après l’indépendance les propriétaires coutumiers ont repris leurs fonciers sans autre forme de procès, c’est ainsi que Elhadj Ousmane Baldé défunt chef de quartier qui n’était pas encore aux affaires auraient acheté les terres des mains d’un sieur originaire d’un autre quartier périphérique qui exploitaient les lieux sus forme de fermage.
Face au conflit domanial dont le vendeur a été rappelé à Dieu son fils ainé avoue ne jamais avoir entendu son père parler de terres lui appartenant dans le lieu conflictuel et s’étonne que son père sur le document de vente ait mentionné son comme témoin dans la vente rappelant qu’il avait 21 ans à cette époque, Mamadou Dian Barry conteste même la signature des autres témoins tous décédés et estime que la seule signature qui ressemble à celle de son père sur le papier de cession est celle de son père.
Autre anomalie indexée sur le document la nomenclature du quartier en 198 », il n’avait encore que les PRL.
Le dessein des contestataires est de revenir au partage initial et naturel des parcelles.
Saisi sur la question l’actuel chef de quartier de toutes ces zones qui sont des secteurs d’une zone affranchie de Konkola pour se muer en quartier Fafabhé Elhadj Abdoulaye Baldé a réagit :
« moi je connais peu de choses dans cette situation même si c’est dans mon quartier, le problème est antérieur à mon arrivée de 9 ans mais depuis de longs mois on s’emploie à gérer le problème et aujourd’hui il est en justice. »
Les plaignants soutiennent que ces propos du chef de quartier manquent de pertinence parce que disent-ils lui-même à une parcelle in situ, chose qu’il a réfuté sr un ton moqueur.
Les héritiers de l’ancien chef de quartier joints ne souhaitaient pas s’exprimer mais ont promis de le faire à compter du jeudi prochain.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com