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La Guinée mal barrée, une jeunesse manipulée et abandonnée à son propre sort !!!  

Depuis la prise de l’indépendance de la Guinée, le 02 octobre 1958, une classe politique continue de diriger le pays sans partage. Un clan restreint et mafieux qui sait enraciner dans le paysage politique guinéen, qui ne compte pas pour le moment se défaire du pouvoir. Ils sont partout, à tout moment et à chaque régime. Malgré la mort de certains présidents, le réseau mafieux existe et fonctionne sans aucun problème. La gestion de la chose publique se passe de père en fils, ils restent encore indéboulonnable dans les prises des décisions du pays. Il y’a même des noms de familles qui sont connus de tous les guinéens.

Après la mort du père de l’indépendance guinéen, le feu Ahmed Sékou Touré, le 26 mars 1984, le 03 avril 1984 l’armée a pris le pouvoir suite à un coup d’Etat militaire dirigé par le Colonel Lansana Conté d’alors. Après 24 ans de règne sans partage, ce fragment de personne était là avec le feu Général Lansana Conté. Cette bande a stagné le pays, dilapidé son économie et galvaudé l’avenir de toute une génération qui aspirait le meilleur, mais hélas.

Pendant 40 ans dans l’opposition, Alpha Condé s’est érigé comme étant l’homme de la situation pour la Guinée et l’adversaire farouche du système Conté. Un système qu’il a combattu et critiqué jusqu’à son accession au pouvoir en 2010.

A sa prise du pouvoir le 21 décembre 2010, beaucoup de Guinéens et Guinéennes espéraient que le messie ou le sauveur de la Guinée est enfin arrivé. La plupart des jeunes pensait que le rêve est devenu enfin une réalité et voir leurs conditions de vie changées. Mais très malheureusement, l’éléphant annoncé est arrivé avec un pied cassé. Son premier cabriole fut de reconduire les troubadours de feu Conté dans son gouvernement. C’est pourquoi bon nombre de guinéens qualifient se régime de la continuité du pouvoir Conté sans Conté.

Paradoxe ou malheur pour la jeunesse ? Si le pourvoir du Général Conté avait transformé des jeunes guinéens en véritables mendiants au tour du thé, qui attendaient des bons samaritains afin de leur trouver de quoi se nourrir. De nos jours, ils sont devenus de véritable machine sur les réseaux sociaux spécialisée en injure publique et aux critiques sans fondement. Peut-on construire l’avenir d’un pays dans ce tohu-bohu ?

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Et pourtant, alors du deuxième quinquina de Alpha Condé, il n’a jamais cessé de répéter que son deuxième mandat est dédié aux jeunes et aux femmes. Cette phrase sait rependu comme une boule neige dans la nature. Mais, pour qu’elle résultat en réalité ?  Combien de jeunes sont-ils dans ce nouveau gouvernement ? Existe-t-il un seul ? Toujours les mêmes têtes. Alors que nous continuons à taper tamtam et tambour derrière un système politique qui les exclut de toute prise de décision et qui parle à leurs nom sans qu’ils ne se rendent compte de quoi il est question. Sous prétexte qu’ils ne sont pas formés. On peut devenir forgeron sans être à la forge ? Mdrr

Ironie du sort, le président Alpha Condé martèle que « la jeunesse est une bombe capable d’éclater à tout moment ». A-t-il créé de l’emploi pour sa propre jeunesse ?

Au même moment, le palais Sékoutouréah est devenu un garage de recyclage des vieilles voitures (ancien ministre), de 1960 un véritable coup dur pour l’économie de la Guinée déjà sous perfusion. Cette faramineuse sommes jeté dans la poubelle pouvait servir au financement dans le secteur éducatif.

Lors du 4ème Sommet Panafricain des Jeunes Leaders des Nations Unies, Alioune Guèye, responsable du réseau des jeunes leaders d’Afrique et de la diaspora, déclare que : « Rien n’est plus dramatique » que de voir des parents éduquer leurs enfants et « les voir vieillir au chômage. C’est une bombe à retardement qu’il faut désamorcer ».

Pendant ce temps, plus de moitié des jeunes, dont l’âge varie entre 25 à 30 ans, sont touchés par le chômage ou sous-emploi. Pour la Banque mondiale, le taux de chômage en Guinée est de 4,5% en 2019, un chiffre qu’elle qualifie d’inquiétant.

C’est pourquoi, Jean Giono, artiste, écrivain dira que ‘’quand on est chef de gouvernement, on ne peut pas dire la vérité, on ne la dit jamais. Gouverner c’est mentir’’.

La Guinée est l’un des rares pays au monde où un vieux de 70 ans se réclame encore jeune. Ils sont spécialisés dans la falsification des extraits de naissance. Ils ont consommé leur temps, celui de leur fils et maintenant celui de leurs petits fils. Pouvons-nous continué à accuser Dieu sur notre propre sort ? Ils ne céderont jamais tant que nous ne prenons pas des mesures drastiques et leurs obliger à prendre leur retraite.

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A la fonction publique les concours sont taillés sur mesure, il est juste organisé pour tromper la face cachée des résultats. Le pauvre vieux Mamadou qui s’est tracassé pour payer les frais de scolarité de son fils jusqu’à la fin de ses études n’a pas cette chance de voir son fils devenir  fonctionnaire d’Etat à cause de 10 à 15 millions de franc guinéen voir plus. Une somme requêtée par les organisateurs des concours. Est-ce encore la faute au créateur ? Non ! Non et Non !!!

Nous ne pouvons pas continuer à accuser le bon Dieu de notre désastre à tout moment, pendant qu’on peut se battre pour arracher ce qui est de notre droit. Servir une cause qui continue de nous méprisez, qui n’a aucune confiance à sa jeunesse et qui se dit que nous sommes l’avenir de ce pays est une insulte pour la jeunesse. Ne restons là assied et rejeté tout sur le seigneur, il n’en est pour rien de notre calvaire.

C’est pourquoi l’ancien président de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela disait que ‘’ Quand un homme est privé du droit de vivre la vie dont il croit, il n’a pas d’autres choix que de devenir un hors la loi’’.

Alors, arrêtons de s’apitoyer sur notre destin. Levons-nous et battons-nous pour arracher ce qui est de notre droit comme ‘’Malcolm X’’  jusqu’au dernier souffle de nos jours ?

Pour le moment, l’avenir de toute une nation est foulé au sol, hypothéqué et mal barré en attendant un réveil de conscience de l’ensemble de la jeunesse guinéenne qui espère pour l’instant à prendre son destin à main.

Moussa Traoré, Journaliste et Analyste Politique

 

 

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