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Kindia : des jeunes développent l’idée entrepreneuriat

L’auto employabilité un phénomène très important dans le développement d’un pays. Il est le plus souvent encouragé par le gouvernement guinéen à travers les instituions internationale. Ils sont nombreux ces jeunes dans la cité de manga Kindia Camara qui rêvent d’être leur propre patron. La plupart d’entre eux sont des étudiants diplômés sans emploi. Le télé-centre, le lavage auto moto, la coiffure, la vente de divers articles ou encore taxi moto, sont entre autres les activités menées par  ces diplômés de l’Etat.

Après leur formation universitaire, certains jeunes croisent les membres et attendent l’Etat pour les employer. Les quartiers sont inondés par ces intellectuels qui racontent tout au long de la journée l’incapacité du gouvernement pour assurer leur employabilité. Le tour de thé est leur quotidien. Ils sont plus informés de la routine des pays européens que les actualités qui dominent la Guinée. Pourtant, des domaines cultivables sont nombreux partout. Ce pays est connu pour sa réputation en agriculture.  D’autres par contre, souciant de la position économique de leur famille, se transforment en chef d’entreprise. Ils tapent le fer pour pouvoir joindre les deux bouts. C’est le cas d’Abdourahman Barry. Après ses cursus universitaire, il a tapé à toutes les portes pour être employé. Voyant ses rêves brisés, il a décidé  d’ouvrir un télé-centre pour assurer son indépendance aux questions financières. « Après mes études, je ne pouvais plus tendre la main aux parents. Aujourd’hui je me suis marié et c’est dans cette activité (télé-centre) que   je gère ma famille. Je dis à la jeunesse de se lever, travailler et ne pas attendre tout de l’Etat. Car l’Etat ne peut pas employer tout le monde », a-t-il martelé.

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Oui l’Etat guinéen ne peut pas employer tout le monde. Mais, il doit mettre en place des conditions d’accompagnement de cette jeunesse qui opte pour l’auto employabilité. Pour le développement d’un pays, il est important voir même nécessaire d’encourager   le secteur privé. Mais pour lier les deux bouts, cette jeunesse se voit souvent heurté à des obstacles. Ils ont ciblés les produits qu’ils connaissent bien. La vente des téléphones portables, les ordinateurs, les accessoires, les cartes de recharge, le lavage auto-moto,  taxi moto et autres activités. « Moi je lave les engins roulant depuis la fin de l’année 2009. Après l’université, j’ai vu qu’on avait 20o/o de chance pour être engagé. Au lieu de rester sans rien faire, j’ai décidé de créer une entreprise. Aujourd’hui, je remercie Dieu. Les jeunes doivent se lever pour développer l’idée d’entreprenariat. L’état aussi doit encourager ces jeunes. Il y a beaucoup de nos amis qui ont aujourd’hui la même idée que nous. Mais ils n’ont pas de moyens pour le départ », a regretté Ibrahima Diallo qui gère plusieurs autres jeunes comme apprenti et qui en tirent aussi profit.

Il est donc important de signaler que la lutte contre le chômage est un moyen de freiner la délinquance, le banditisme et la criminalité sur toute sa forme.  A Kindia, les boutiques, magasins et autres ateliers de travaillent, poussent comme des champions. Le constat révèle que le secteur primaire (agriculture, élevage et le commerce), est aujourd’hui occupé par les jeunes.

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Abdoulaye Bangoura, correspondant d’Aminata.com

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