
Poursuivis pour des faits de diffamation à la personne de Malick Sankhon, le président du mouvement politique ‘’Nos valeurs Communes’’ a été reconnu coupable et condamné ce jeudi 01 octobre 2020 par le tribunal de première instance de Dixinn.
Dans sa délibération, le tribunal a condamné l’ancien commissaire de la CENI au paiement de 2 millions de francs guinéens, 20 000 francs symboliques à la partie civile et la publication de la décision dans trois journaux de presse écrite notamment le Lynx, l’Indépendantist et l’Observateur.
« Le tribunal, statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort, après en avoir délibéré conformément à la loi sur l’action publique déclare Étienne Soropogui coupable du délit de diffamation par voie de presse sur la personne de Malick Sankhon ,directeur de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et le condamne au paiement d’une amende de 2 000 000 de francs guinéens. Sur l’action civile, reçoit monsieur Malick Sankhon en sa qualité de partie civile et déclare Étienne Soropogui responsable des préjudices à lui ai causé, en conséquence le condamne au paiement à son profil d’un franc symbolique de 20 000 francs guinéens, ordonne la publication de la décision dans trois journaux de presse écrite : Observateur, Lynx et Indépendant à la solde du prévenu conformément aux dispositions de l’article 66 du code pénal », a déclaré le juge Alphonse Charles Wright.
A la sortie de la salle, Maitre Lancinet Traoré, l’avocat de Malick Sankhon a salué la décision du tribunal. Pour lui, le directeur de la CNSC ne cherche qu’à laver son honneur dans cette affaire tout en expliquant le pourquoi Étienne Soropogui n’a pas été condamné à une peine de prison.
« Monsieur Etienne Soropogui pour avoir diffamé monsieur Malick Sankhon en portant atteinte à son honneur et à sa considération vient d’être condamné à la peine de 2 millions d’amende pour des faits de diffamation par voie de presse et en même tant il a été condamné parce que monsieur Malick Sankhon lui tout ce qu’il recherchait c’était comment il pouvait voir son honneur rétabli dans cette affaire, il n’avait demandé que le franc symbolique comme dommages et intérêts, ce qui lui a été accordé, il avait sollicité aussi et il a obtenu qu’il soit ordonné la publication de la décision de condamnation dans des organes de presse et vous avez suivi c’est qui a été fait, trois organes dont le Lynx, l’Observateur et l’Indépendant ont été retenus dans lesquels cette décision doit être publier et aux frais de monsieur Etienne Soropogui. Nous sommes en matière de délit de presse, en la matière vous savez bien c’est la dépénalisation. Ce qui signifie que des peines qui peuvent être prononcé c’est sont des peines d’amende », s’est réjoui Me Lancinet Traoré.
Par ailleurs, Etienne Soropogui et tous ses avocats ont brillés par leur absence suite à l’appel du juge mais cela n’a pas empêché le tribunal à rendre sa décision.
Abdourahmane Diallo
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