Vendue entre 6000 et 7500 de nos francs en période de la crise due au mildiou l’an dernier, la pomme de terre s’écoule entre 3000 et 4000 francs le kilo à l’heure actuelle au bonheur des ménages.
Abdoulaye Diallo vendeur grossiste de ‘’l’or du Fouta Djallon’’ explique les raisons de cette différence de prix :
« l’an dernier il y a eu une attaque dans certains champs, le prix était exorbitant mais cette année comme la moisson est bonne les prix sont abordables…..Les autorités doivent appuyer les producteurs surtout dans l’acquisition des intrants »
Un an après la débâcle agricole causée par le mildiou dont les ravages se chiffraient en terme de milliard chez bien de femmes vendeuses de pomme de terre ,il y a encore du mal à expliquer ce qu’il s’était réellement passé .Fatoumata Oury tente de trouver une raison :
« les uns accusent les engrais d’être de mauvaise qualité ,d’autres parlent de pluie chaude, nous on ne fait des profits que si l’offre est inferieure à la demande comme l’an dernier par exemple »
Mama Aissata Mané autre actrice de la filière pomme de terre exige que pour le bonheur des producteurs les décisions des rencontres paysannes soient appliquées à la lettre :
« …..que les semences e n introduction dans le pays passe désormais par le port pour le contrôle de sa qualité, c’est mieux que quand un particulier l’entasse dans un camion en provenance du Sénégal ou du Mali pour le Fouta , la semence doit aussi suffire à toute la demande sans compter que les paysans doivent éviter de se ravitailler n’importe où. »
En attendant l’usine promise par le professeur Alpha Condé au seuil des présidentielles de 2015 et dont de traces il n’y a qu’une malheureuse pierre inaugurale à ce jour ,les producteurs devront continuer à se battre et voler de leurs propres ailes ,pour cela il est urgent de respecter les mesures édictées .
Ousmane koumanthio Tounkara