En ce mois de l’enfance, les enfants sont sous les flashes certes mais il convient de savoir que leur vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille.
L’une des images les plus visible de l’abandon des enfants se passent aux yeux de tout le monde au grand marché de Labé, où des centaines d’enfants, qui des orphelins, qui des fugueurs, qui des produits de l’exode dorment à la belle étoile en toute sison et sans la moindre aide.
Entre les commerces, les étal et les tables d’achalandage et loin de tout confort, ils vivent en groupe, veillent les uns sur les autres et ensemble , ils tentent de survivre à la jungle urbaine et son manque de solidarité.
Ici, on les appelle les enfants de la rue et un moniteur de l’ONG Sabou Guinée dénommé Mamadou Ciré Barry tente de donner une définition au concept enfants de la rue :
« c’est des enfants qui passent une partie de leur temps dans la rue, la rue que nous appelons, c’est le marché, les gares routières, auprès des lieux de loisir… »
17 h, le grand marché de Labé s’apprête à fermer, les commerçants rejoignent leur domicile progressivement mais le pouls du marché continue de battre, I. la dizaine et ses camarades s’apprêtent à braver la nuit, il raconte :
« au petit matin je sors de ma cachette de fortune et m’emploie à transporter des cartons de poissons, il m’arrive aussi de transporter des sacs de pomme de terre contre un peu d’argent, bien de mes amis s’en sortent de la même façon.
En ce mois de ramadan, quand on travaille jusqu’au soir on cotise pour acheter de quoi manger…. »
M.L est dans l’adolescence, sans avoir atteint la majorité il est déjà aux prises avec la vie lui qui sert comme bagagiste :
« on sort tôt pour aller au travail, à l’heure de la rupture du jeun, il y a un four près de là où je suis ancré on s’y rend pour profiter de la nourriture servie »
Père de famille Mamadou Oury Diallo pense que le sort des enfants incombe aux parents mais en partie car pour lui, il y a des enfants incontrôlables qui s’enfoncent tout seuls.
I faut noter que de nos jours un net travail de sensibilisation est entrain d’être fait mais pas que puisque des prises en charge psychomotrices aussi sont développées pour permettre aux enfants de mieux réagir à une éventuelle adoption.
Ousmane K. Tounkara