Au cours d’un entretien que nous avons réalisé dernièrement, Docteur Ansoumane Camara, économiste de formation a expliqué l’atout que porte le projet Simandou pour l’économie guinéenne, avant d’apporter des éclaircissements par rapport à l’introduction d’un nouveau billet de 20.000 GNF à la Banque Centrale de la République de Guinée.
<< Quand on est en transition, il est toujours difficile de mobiliser les ressources. Mais, heureusement, la transition a trouvée qu’un certain nombre de fondamentaux était déjà sur place. Tel que le cas de Simandou, et d’autres infrastructures qui concourent en tous cas à maintenir notre pays dans une bonne situation économique. À travers ce projet, le secteur des transports va profité, le secteur de la restauration va marché, et beaucoup d’autres secteurs vont connaître un développement plus ou moins important. C’est pour toutes ces considérations que nous disons, que c’est un projet intégrateur, mais aussi un projet transformateur. Parce qu’il va transformer positivement l’économie guinéenne en relevant le niveau de notre produit intérieur brut (PIB) >>, a précisé l’économiste.
Parlant de la sortie d’un nouveau billet de 20.000 GNF, il souligne que cette immission s’agit tout simplement d’un mécanisme de lutte contre la falsification et la contre façon.
<< L’immission d’un nouveau billet de banque s’agit tout simplement d’un mécanisme de lutte contre la falsification et la contre façon. Ceci est clairement indiqué dans la note qui a été publiée par l’autorité monétaire de la Banque Centrale de la République de Guinée. Et à travers un certain nombre de signes de sécurité. Donc, naturellement, il faut être prudent, si cette introduction de nouveau billet ne conduit pas justement à produire des capitaux plus que suffisants, à l’inflation, et si on sentient à la note publiée par la Banque Centrale, je crois que ça ne devrait pas déboucher sur l’inflation. Parce qu’il s’agit tout simplement, de remplacer des billets par des billets. Donc, des billets moins sécurisés par des billets plus sécurisés, si on sentient bien sûr au contenu de la note qui a été publiée par la BCRG >>, a-t-il indiqué.
Concernant le non respect des prix surtout des denrées de première nécessité dans les marchés guinéens, cet économiste estime que tous les acteurs du commerce doivent se mettre au tour de la table pour analyser la circuit du coup, et définir les masses bénéficiaires depuis l’importation ou de la production jusqu’au niveau du consommateur final, car dit-il, c’est ce travail qui n’est pas fait en Guinée.
Bah Mamadou Baïlo pour Aminata.com
