Les soucis se multiplient pour l’ancien premier ministre guinéen Cellou Dalein Diallo président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). Nous venons de l’apprendre, son conseiller Alpha Boubacar Bah ancien responsable de la communication de ce principal parti politique de l’opposition guinéenne vient de démissionner.
Le démissionnaire est l’un des plus anciens collaborateurs du patron de l’Union des forces démocratiques de Guinée. « Après une quinzaine d’années d’engagement politique dont les dix dernières consacrées entièrement à l’UFDG et à son Président, j’ai décidé de mettre ma vie politique en pause pour des raisons de convenance personnelle », a fait savoir le démissionnaire.
Alpha Boubacar Bah va-t-il rejoindre la mouvance présidentielle et Alpha Condé comme Hady Barry actuel secrétaire général du ministère de la coopération, Amadou Oury Bah « Intello », Aboubacar Soumah ancien député uninominal de Dixinn élu sous les couleurs de l’Union des forces démocratiques de Guinée, les communiquants (Korbonya, Gheloye), Diallo Souleymane (Obama), etc.? Le futur nous édifiera.
Pour certains observateurs, ce désormais ex-cadre de la première force politique de l’opposition guinéenne va rejoindre la mouvance présidentielle à travers le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana.
Cette défection de taille intervient au moment où l’union des forces démocratiques et ses partisans sont confrontés à de multiples bras de fer politico-judiciaires avec le régime Alpha Condé. C’est le cas du dossier de la fermeture du siège et des bureaux du parti depuis le lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier. Après avoir avoir perdu le procès au tribunal de première instance de Dixinn, les avocats du parti ont interjeté appel où ils ont été débouté ce jeudi 04 mars 2021 à la Cour d’appel. De l’autre côté, des centaines de militants de l’UFDG dont des hauts responsables comme Ousmane Gaoual Diallo directeur de communication du parti, Cellou Baldé ancien député uninominal de Labé, Abdoulaye Bah ancien maire de Kindia arrêtés avant et après l’élection présidentielle du 18 octobre dernier croupissent dans les prisons du pays en attendant un éventuel procès.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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