
Le président de la République risque à avoir à faire avec le parti l’UFDG si les acharnements contre certains hommes de la presse ne s’arrêtent pas. Le vice-président chargé des questions juridiques et sociales du parti, Fodé Oussou Fofana, a condamné samedi 18 novembre à l’Assemblée générale de l’UFDG toute tentative d’intimidation à la presse guinéenne par le pouvoir en place.
Selon lui, ils apportent leur soutien à la presse privée de pays. Ils demandent à la presse d’être solidaires de refuser l’intimidation parce que s’il n’y a pas de presse, il n’y a pas de démocratie dans un pays.
« Alpha Condé veut dans son poids machiavélique briser la presse pour un 3ème mandat. Il faut que la presse refuse. Nous savons tous que, c’est lui qui a fait quitter Mandjan Sidibé. Il a fait jusqu’à ce monsieur est parti en exil forcé. Chérif Diallo d’Hadafo médias, personne ne sait où il se trouve ».
Quant aux intimidations, des messages de menace que reçoit Moussa Moise Sylla, Journaliste et Co-animateur de l’émission les grandes gueules à la radio Espace Fm, Fodé Oussou s’est posé la question à savoir « nous sommes dans quel pays » suite à cela ?
« Quand Alpha Condé qui dit qu’il a passé plusieurs années dans l’opposition. Il est le président de l’Union Africaine, au lieu de faire des bons exemples, il s’attaque à la presse. Si Monsieur Alpha Condé s’attaque à la presse, il trouvera l’UFDG sur son chemin. Nous refusons toute intimidation envers la presse. La presse doit jouer son rôle et nous la demandons d’être solidaire. Vous pouvez compter sur nous, nous serons de votre côté parce que ce n’est pas normal qu’on s’attaque à vous. Nous apportons notre soutien total à Moussa Moise, nous le demandons de tenir bon »
Moussa Moise Sylla est poursuivi d’avoir diffusé des informations qui vont à l’encontre de la sûreté de l’Etat et son procès est prévu le 25 décembre 2017, un jour férié.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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