
Élection en Guinée : NDI présente le rapport au respect du code de bonne conduite
La Commission de Suivi du Code de Bonne Conduite des Partis Politiques en Guinée à travers NDI, a fait une déclaration de l’évaluation du processus électoral par rapport au respect ce code de bonne conduite des partis dans en Guinée. C’était à l’occasion d’une conférence de presse qu’elle a animée ce lundi 04 mars 2018 à Conakry.
Dans cette déclaration qu’elle a rendue publique devant les hommes de medias, Mamadou Fofana porte parole de cette commission de suivi du code de bonne conduite des partis politique en Guinée , a fait savoir que l’actualité politique du pays étant marquée par la fin de la proclamation des résultats des élections communale du 4 février 2018, il est du devoir de la commission , en tant qu’organe de veille, et conformément aux textes qui la régissent , de se prononcer sur le processus électoral ayant abouti à l’organisation et à la proclamation des résultats définitifs du scrutin des élections communales.
Selon lui, malgré certaines avancées, la CSCBC a relevé quelques manquements qui sont entre autres : la violence postélectorales ayant fait des victimes innocentes et occasionné des dégâts matériels importants ; l’insuffisance de sensibilisation des militants sur l’éducation civique et portée des élections communales ; la fixation unilatérale de la caution par le président de la CENI contrairement à ce qui a été décidé par la commission financière ; le manque de débats publics sur les projets de société des candidats, la mauvaise distribution et de gestion des cartes d’électeurs, empêchant certains citoyens de voter ;l’utilisation abusive des votes par procuration à travers un laisser-aller dans sa délivrance et non –respect de certaines décisions de dernières minutes de la CENI portant limitation du vote par procuration et par dérogation ; l’implication active de certains agents de l’unité de sécurisation des élections dans les opérations de vote, qui sont parfois remarqués à l’intérieur de certains bureau de vote ;l’utilisation des moyens de l’Etat par certains agents de l’administration publique dans la campagne électorale ;le non respect des délais légaux de proclamation des résultats ; l’insuffisance du nombre de magistrats pour présider les CACV, pour ne citer que ceux-là.
Apres avoir, dénoncer ces tares de comportement qui planent le doute dans le processus des élections communales du 4 février dernier, le porte-parole de la commission M. Fofana, a fait des recommandations aux acteurs impliqués dans le processus électoral.
Aux partis politiques : promouvoir et vulgariser le code de bonne conduite auprès des militants et sympathisants ; lutter contre l’ethnocentrisme et la haine ; promouvoir l’unité nationale et l’esprit républicain conformément au code de bonne conduite des partis politiques ; respecter leur engagement vis-vis du code de bonne conduite dont-ils sont signatures…
Au gouvernement/Administration :
Observer la neutralité dans toutes les étapes du processus électoral ; prévenir l’immixtion des agents de sécurisations dans les opérations électorales ; s’abstenir d’utiliser les moyens de l’Etat à des fins de campagne électorale ; veiller au respect de la loi ; instruire les tribunaux à traiter et impartialité des contentieux électoraux.
Assemblée nationale : de réviser le cadre juridique des élections en fonction des leçons tirées de l’organisation de ces élections communales
CENI : réviser le fichier électoral avant les élections législatives ; mettre à disposition à temps le matériel électoral ; veiller à l’avenir à la bonne formation des membres des BV et des CACV ; mettre à jour le site internet de la ceni ; publier les résultats dans les délais légaux ; accompagner le processus de reformes du code électoral ; faciliter et sécuriser la remontée des pv des bv vers les cacv.
Zézé Enèma Guilavogui pour aminata.com
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