
De passage à Labé pour la célébration de l’Aïd el Kebir, Elhadj Ousmane Baldé, jeune auteur né en 1991 a mis l’occasion à profit pour honorer une invitation de l’association villageois 2.0, le 13 août dernier .
Auteur de l’essai ‘’ la Guinée, point de vue d’un sociologue’’ paru en 2016 et de ‘’Errances poétiques’’ paru e 2018, le jeune homme a bien voulu parler de son dernier geste littéraire ‘’mots pour maux’’ et de sa façon d’écrire, ses modèles même si en vrai, il ne cache pas l’amour et le respect qu’il voue au chroniqueur Soulay Thiangel, en exil pour des raisons politiques, un Soulay qu’il appelle ‘’mon père spirituel’ ’ou de l’admiration qu’il a pour feu William Sassine et sa liberté de ton, notamment dans les ‘’independants-tristes’’
Libre dans sa démarche littéraire, l’humour toujours en bandoulière, DK Baldé, homme au sourire facile sobriquet de l’auteur a indiqué qu’il écrit parce qu’aucune chose n’est à sa place, tout est dérèglée.
Répondant à la question de pourquoi, il écrit ? l’auteur a expliqué :
« Je n’écris pas pour vous mais pour moi, c’est un curatif », un raisonnement philosophique qui n’est pas sans rappeler son mentor en classe de sociologie Moustapha Diallo, également professeur de philosophie dans les lycées.
De son rapport avec les réseaux sociaux, Elhadj Ousmane Baldé a estimé se servir de sa page facebook, comme d’un brouillon pour tester ses écrits sur ses amis avant d’avouer que ses écrits les plus banalisés sont ceux qui font le plus de carton.
Citant Schopenhauer pour indiquer le rôle de l’écrivain, au cœur de son exposé, l’auteur de ‘’Errances poétiques dira :
« écrire, c’est montrer du doigt, une parcelle du monde »
El hadj Ousmane Baldé a aussi insisté pou que les jeunes désireux d’écrire s’emploient à la lecture car nul ne saurait écrire, s’il ne lit pas.
Ousmane Tounkara pour Aminata.com