
Bras de fer Damaro-magistrats: l’opposant Abdoulaye Kourouma apporte son soutien au député
Bien qu’Amadou Damaro Camara soit du camps du parti au pouvoir, il a quand même le soutien de l’opposition suite à son bras de fer avec des magistrats guinéens. En conférence de presse ce lundi 22 avril 2019, au siège de son parti, à Sangoyah dans la commune de Ratoma, le président du parti Rassemblement pour la Renaissance et le Développement (RRD) s’est prononcé de ce bras de fer.
Il a aussi touché le point sur la condamnation ferme de l’ex-directeur général de l’OGP, Paul Moussa Diawara et de son DAAF, Inza Bayo, tous condamnés pour détournement de deniers publics.
Selon Abdoulaye Kourouma le rôle du député est de porter plus haut la voix des sans voix.
« Damaro n’a exercé que son droit. On se pose la question pourquoi cet acharnement contre ce député ? Les critiques de ce dernier devraient servir au plus haut niveau pour s’améliorer. A l’état actuel, les magistrats guinéens ne peuvent pas être juges et parties pour juger le député Damaro », a-t-il déclaré.
Poursuivant, il a souligné qu’il faudrait que les magistrats arrêtent de ridiculiser le barreau guinéen. « Nous demandons aux magistrats d’être en harmonie avec leur conscience ».
Plus loin, il a fait savoir aux magistrat que « s’ils veulent juger Damaro, c’est à eux de porter une plaine contre lui devant une juridiction internationale mais ce n’est pas à eux de le juger », a lancé M. Kourouma.
En ce qui concerne de la condamnation de l’ex-directeur de l’OGP, Paul Moussa Diawara et son DAAF pour détournement de biens publics, Abdoulaye Kourouma a invité l’État à lutter contre la corruption dans tous les domaines avec impartialité, sans règlement de comptes.
Le député Amadou Damaro Camara est poursuivi en justice par l’association des magistrats guinéens pour avoir dénoncer la libération illégale du Sotikémo de Banankoro sous la complicité des magistrats.
Avant que le président du parti RRD ne manifeste son soutien au président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle, c’est la députée de l’UFDG Mariama Tata Bah qui a annoncé lors d’une de ses sorties qu’elle ne votera pas en faveur de la levée de l’immunité pour le député du RPG arc-en-ciel pour qu’il puisse être jugé.
Quand au président de l’association des magistrats de Guinée, Mohamed Ali Thiam avait juré que si cette immunité parlementaire de l’honorable Damaro Camara n’est pas levée, les magistrats arrêteront tout travail jusqu’à ce que cette revendication soit satisfaite.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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