
Dans un entretien accordé à la radio Espace Foutah, le leader de l’UPR Bah Ousmane a expliqué que quand il était jeune militant de l’UNR il avait de la fougue que bien de personnes ne retrouvaient plus en lui de nos jours, chose qu’il a tentée d’expliquer.
« La politique n’est pas synonyme d’agitation, c’est ma grande conviction, on peut faire la politique autrement. On ne cherche pas toujours la confrontation et c’est un enseignement que j’ai tiré de ma cohabitation avec Siradio.
Vous qui êtes journaliste, combien de fois avez- vous eu l’occasion de l’interviewer ? C’est très rare pourtant c’était l’un des meilleurs journalistes, que ce qu’il disait : Trop de micros brûle.
Il a une expérience qui l’a conduite à opter pour une attitude et c’est celle là qu’il nous a laissée, c’est un héritage… »
Sur la question des alliances que privilégie toujours l’UPR qui devient une sorte de remorque pour les grosses écuries politiques notamment le RPEG-AEC voilà la position de l’ancien ministre d’état :
« Je ne sais pas s’il y a une élection à laquelle nous n’avons pas pris part.
Nous avons comme conviction, conduite et orientation de prendre part à toutes les élections locales ou nationales, maintenant que nous n’avons pas pris part à une présidentielle nous avons les circonstances qui ne nous ont pas permis de le faire, il ne faut pas aller aux élections pour y aller.
Et si vous regardez un peu notre programme de société, notre manifeste, vous verrez que nous privilégions les alliances parce que si vous ne pouvez pas atteindre u objectif que vous vous êtes fixé, alliez vous à quelqu’un qui peut le faire, quitte à le dépasser ultérieurement… »
Tkillah Tounkara