
Depuis le vendredi 17 Juin 2022, les élèves candidats au baccalauréat unique session 2022 étaient en train de se faire évoluer pour l’année. Des nouvelles mesures prises par les autorités en charge de l’éducation ont vraiment secoué les élèves qui pensaient aux vieilles habitudes des années antérieures. C’est le cas de ce candidat de la TSS qui a préféré gardé l’anonymat,
« Je n’ai jamais fait un examen national comme celui-ci. Le premier jour en toute sincérité je suis entré avec un « passeport » mais la surveillance était tellement serrée que je n’ai pas pu fait sortir » s’est confessé un candidat ayant pour centre d’examen le Lycée Félix Roland Moumié.
Pour cet autre,
« Je n’ai pu faire que ce à quoi je pensais. Mais dire qu’on était permis même de communiquer entre nous, je vous ai menti. Les survivants et nous chacun avait peur de se faire briser la carrière. Les sujets étaient parfois abordables mais les français qui l’accompagnaient faisaient défaut » a déploré Albert Délamou de la TSE du centre d’examen Mamadou Konaté.
Pour ce professeur de philosophie, à l’allure où vont les choses, on aura pas besoin de dire à qui que se soit de prendre le sérieux,
« Ils sont habitués à la facilité dans les examens. Beaucoup s’attendaitent aux vieilles habitudes, c’est à dire cotiser pour donner aux professeurs Surveillants afin que ceux-ci leur facilitent la tâche de frauder. Cette année, ceux qui sortiront victorieux, l’auront mériter » a dit Francis KOLIE.
Avec cette rigueur observée lors des examens nationaux, espérons que les mêmes soient au rendez-vous les rentrées prochaines pour les cours normaux, le ministère en charge de l’éducation pré-universitaire tenterait de faire redresser le système éducatif guinéen. Car personne ne penserait pour désormais vivre la médiocrité.
Stéphane François TATO depuis N’zérékoré pour Aminata.com