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Extrémisme et terrorisme en Guinée : la société civile à l’avant garde

Nul ne doute de risque qu’en cours notre pays relatif aux menaces terroristes. Même si aucun attentat n’a été enregistré sur le territoire guinéen, plusieurs pays voisins de la Guinée ont été frappés de pleins fouets par ce fléau qui gangrène la sous-région.  Cette semaine, la société civile à travers le Réseau convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie (COJELPAID) a tiré la sonnette d’alarme.

Après avoir mené une étude avec l’appui des partenaires internationaux, des zones à risque ont été identifiées dans tout le pays. C’est le cas de Kindia et Boké pour la Basse Côte, de Labé et Tougué pour la Moyenne Guinée, de Dinguiraye et Mandiana pour la région de la Savane et Beyla pour la Forêt.

Selon Abdoul Sacko, président de cette plateforme, il est primordial de réfléchir sur les aspects liés à l’impact du terrorisme et de la radicalisation. L’activiste donne l’exemple sur Ansardine qui revendique régulièrement des attaques meurtrières au Mali et au Burkina. « Il serait bien de prévenir sur tout ce qui pourrait advenir en se focalisant sur les foyers à risque. Pour cela il faut passer à des approches de sensibilisation pour attirer l’attention des uns et des autres sur les conséquences néfastes de tels groupes« , explique le jeune activiste Sacko.

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Une bandérole de l’Etat islamique tenue en trophée de guerre par des soldats africains

Sa plateforme a élaboré un projet de sensibilisation à l’endroit des jeunes, élèves et encadreurs des écoles franco-arabes et des foyers coraniques à la tolérance religieuse. L’autre volet de ce projet est de permettre aux étudiants sortants de ces écoles de s’insérer en apprenant un métier pouvant les permettre de s’intégrer dans les communautés.

Sékou Koureissy Condé, dirigeant de la Convergence des acteurs non étatiques de Guinée(CANEG) a indiqué que dans une Afrique de l’ouest où sept groupes extrémistes violents sont reconnus, des réflexions doivent être faites pour lutter contre ce fléau. « Notre lecture de l’islam n’est pas radicale. La violence n’est pas dans l’éducation des africains« , martèle l’ancien ministre de la sécurité.

A l’entendre, l’explosion démographique et le déficit d’emploi renvoie nos jeunes à un espace de recherche de soi-même et de l’identité. « Ce qui est un crédo pour ceux qui veulent utiliser la violence comme moyens de communication à se servir de ces jeunes à leur faim« , remarque M. Condé.

Après le lancement des activités ce mercredi 12 septembre qui a réuni des acteurs de la société civile et des religieux, un atelier de trois jours est prévu à Mamou. Au cours de ce séminaire, 42 participants vont être formés sur la tolérance religieuse, l’Etat laïque, la politique nationale de l’éducation.

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Alpha Oumar Diallo pour Aminata.com

alphanyla@gmail.com

+224 628 38 98 39

 

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