
A l’occasion de la séance d’ouverture de la session des lois de l’année 2018, le président de l’Assemblée Nationale s’est exprimé sur l’accord entre le gouvernement et le SLECG concernant le payement des 40% aux enseignants. Cette résolution de crise va engendre des conséquences économiques et financières désastreuses, a-t-il expliqué.
Claude Kory Koundiano reconnait que la grève est un droit autorisé par la loi. Mais il a estimé que cet exercice est soumit au respect des conditions prévues par cette même loi pour éviter des problèmes.
«Il est rare qu’une action syndicale sous forme de grève ne provoque pas des dérapages».
Le président de l’Assemblée Nationale a déploré le fait que : « chaque grève des syndicalistes, soit toujours accompagnée des troubles », qui selon lui, affectent la sécurité des personnes et leurs biens.
Pour M. Koundiano, les mouvements sociaux sont les plus souvent récupérés par des personnes mal intentionnées pour orienter la grève en fonction de leurs intérêts.
« Les mots d’ordre de grève sont récupérés par des gens, qui descendent dans la rue pour des objectifs différents de ceux visés par les syndicats ».
Poursuivant, il a soutenu que la première grève déclenchée par le groupe de Soumah en novembre 2017, et celle de février 2018 ont occasionné des pertes en vie humaine. Chose qui a poussé l’État de cédé aux revendications des syndicalistes qui poseront des sérieux soucis à l’avenir.
« Soucier de mettre fin aux dégâts humaines et matériels et de ramener la paix sociale. C’est cette raison que l’État a cédé à toutes revendications des enseignants, dont les conséquences économiques et financières du pays vont être désastreuses dans les temps avenirs ».
Pour finir il a invité tous les acteurs sociaux à mettre les intérêts du pays au dessus de tout. En renonçant aux grèves pour permettre le pays d’aller de l’avant.
Lamarana Diallo
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