
VIH/SIDA : 3451 cas d’infection dépistés à date dans la région dont 1454 pris régulièrement en charge
Apprendre que l’on est infecté par le VIH est une douloureuse épreuve que vivent chaque année des centaines de personnes. Les personnes dans cette situation voient souvent tous leurs rêves et projets s’effondre comme château de carte.
De nos jours, toutefois, le traitement rétroviral permet d’endiguer la progression de la maladie dans le corps humain dixit le directeur préfectoral de la santé Dr Hady Bah :
« Beaucoup de molécules ont été conçues, qui permettent de vivre comme toute autre personne, si l’intéressé prend régulièrement son traitement, c’est en fait comme une maladie chronique, comme le diabète, comme l’hypertension… »
Avant le traitement rétroviral, dame X était permanemment entrain de faire de la diarrhée, des vomissements et ressentait un mal de chien au niveau de ses articulations depuis qu’elle s’est astreinte au traitement régulier, elle se porte mieux et mange et dort mieux.
Une chance qu’elle savoure car elle est consciente que d’autres PVVIH en sont mortes.
Des effets gênants peuvent découler de la prise du traitement mais c’est là un prix à payer pour améliorer sa santé et endiguer la progression de la maladie dixit la DPS qui estime que le traitement sous-entend une bonne nutrition.
De nos jours, une opportunité existe de soumettre une femme séropositive à un traitement qui permettrait de sauver son enfant au cas où elle développerait une grossesse.
Piqure de rappel, 3451 personnes sont à date dépistées dans la région avec 1454 prises en charge régulière.
Les intrants sont disponibles et surtout gratuit grâce à des mécènes venus des 4 coins du monde.
Ousmane K. Tounkara