
Un jeune guinéen de Labé parmi les 100 jeunes les plus influents de la sous région
L’activiste blogueur Sally Bilali Sow a eu le bonheur de faire honneur à la Guinée en figurant parmi les 100 jeunes les plus influent de la sous région Ouest-Africaine.
Son amour pour les nouvelles technologies et l’originalité de sa vision qu’il résume dans sa vision de construire un guinéen neuf avec les armes du moment y ont joué un grand rôle.
Avec sa simplicité habituelle , il nous a accordé un entretien exclusif dans lequel il est revenu sur la distinction en encourageant ses pairs jeunes à vaincre leur complexe.
« Merci pour cette opportunité, c’est vraiment un nouveau challenge parce que imaginez quelqu’un qui est à Labé, vit à Labé, qui fait toute ses activités à Labé et qu’on arrive à reconnaitre ton travail à l’extérieur des frontières, c’est un challenge, une reconnaissance pour tous les jeunes guinéens particulièrement la jeunesse de Labé parce que c’est avec cette jeunesse que je travaille tout le temps, avec vous et tous les amis de l’association les villageois , pour moi ça doit être un nouveau départ, c’est une corde au niveau du cou encore, il faut travailler, il faut impacter, on ne peut pas parler nous même de notre réussite, il faut laisser les autres parler à notre place.
C’est une reconnaissance de plus d’une dizaine d’années, un travail de longue haleine. Ce n’est pas facile d’être nominé pour les gens qui ne vous connaissent pas particulièrement, aujourd’hui avec le numérique tout ce que vous faites est visible.
Je remercie tous les mentors, la famille qui me soutient, ceux qui me soutiennent dans l’ombre, je pense qu’il faut mériter cette distinction…
Je pense que partout où nous vivons nous pouvons être utile à notre nation, nous pouvons impacter et impulser un développement, ça dépend des objectifs qu’on se fixe, de ce que nous voulons être et ce que nous voulons pour notre nation, je vis à Labé mais ça ne m’empêche pas d’aller participer à des rencontres internationales. Il faut que les jeunes aient confiance en eux…Il faut identifier nos maux et proposer des pistes de solution, l’Etat ne peut pas tout faire.
Les jeunes peuvent rester à l’intérieur du pays, dans les villages et les hameaux et faire de grandes révolutions, de grandes avancées, il suffit juste de croire en leur talent, de travailler et aussi d’être bien entouré… »
Ousmane K . Tounkara, crrespondant d’Aminata.com