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Transition en Guinée, résumé de la journée du Samedi, 23 octobre 2021:

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa volonté et son ambition d’unir les guinéens et de consolider la paix dans le pays, le président de la transition a dépêché aujourd’hui une délégation auprès des familles des victimes des manifestations politiques. La rencontre a eu lieu à la mosquée turc de Bambeto.
L’émissaire principal du colonel Doumbouya, Mohamed Leon Bangoura a dit dans son allocution qu’ils sont venus pour demander pardon au nom du chef de l’État et au nom de l’ensemble du peuple de Guinée.
Il a affirmé savoir qu’il n’y a pas de pardon sans justice, mais qu’il demande pardon parce qu’il sait qu’il y aura justice.
Il a aussi annoncé qu’il ne s’arrêtera pas là, qu’il ira jusqu’à la dernière frontière de la Guinée, dans le cadre de ce programme de réunification, au nom du président Mamadi Doumbouya.

En plus de la délégation du CNRD et les parents des victimes, cette rencontre a connu la présence des responsables des quatres coordinations régionales des sages.

Le CNRD a organisé un point de presse pour éclairer l’opinion sur un certain nombre de questions liées à la gestion des finances publiques.
La loi de finances initiale, celle rectificative (2021) et la moralisation de la gestion de la chose publique ont été abordées par le ministre secrétaire général de la présidence et le gouverneur de la banque centrale entre autres.

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Selon le gouverneur de la banque centrale, l’examen de la loi de finances a permis au CNRD de constater qu’il n’y a aucun mécanisme fiable de contrôle sur des dépenses réalisables, l’absence de supports expliquant certains postes de dépenses des institutions et des départements ministériels, le manque de rigueur dans la répartition des dépenses publiques, l’insuffisance d’outils de planification des recettes mobilisables, l’insuffisance des mécanismes de contrôle de la mobilisation et de la sécurisation des recettes, la mauvaise répartition des dépenses budgétaires, la planification des dépenses pour des structures quasi-inexistantes ou non encore actives.
Parlant du niveau d’exécution du budget, les représentants des services compétents ont affirmé qu’il est aux alentours de 70% dans ses volets recettes et dépenses.

La question du dégel partiel des comptes de certaines entités publiques a été évoquée. Les autorités, par la voix du gouverneur de la banque centrale, ont justifié ce dégèle par la nécessité de la continuité des services et la gestion des dépenses urgentes tel que, le paiement des salaires, l’ouverture des classes, la lutte contre le COVID-19… Il a aussi confirmé l’information selon laquelle, des retraits suspects ont été effectués par certains services mais que les concernés ont été convoqués à cet effet et ont fournit des justificatifs qui sont actuellement en cours d’examen.
Le ministre secrétaire général de la présidence a affirmé dans un ton ferme, qu’il n’y aura aucun état d’âme pour ceux qui vont abuser des ressources du pays.

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Après la levée du couvre-feu, les nouvelles autorités ont rencontré aujourd’hui, les tenanciers des centres de loisirs, pour les inviter à la rigueur dans le respect des mesures barrières. Le ministre Amara Camara a annoncé par la même occasion, que des contrôles inopinés seront effectués par les forces de sécurité pour s’assurer du respect des mesures édictées par les autorités sanitaires, dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.

Cheick ALIOUNE

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